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Amérique du Nord

Tempête Harvey: Trump veut aller sur place quand il ne gênera pas les secours

Donald Trump, le 25 août 2017, à Washington.

Donald Trump, le 25 août 2017, à Washington. - Brendan Smialowski - AFP

Le locataire de la Maison Blanche préfère attendre que son déplacement au Texas ne cause pas de gêne aux secours, débordés par les conséquences de l'ouragan Harvey.

Le président américain Donald Trump a indiqué dimanche qu'il ne se rendra au Texas pour visiter les zones ravagées par l'ouragan Harvey que quand sa visite ne gênera pas les secours.

"J'irai au Texas aussi tôt que le voyage pourra être fait sans causer de gêne. Il faut se concentrer sur la vie et la sécurité", a tweeté le président dimanche matin, peu avant de s'informer de la situation au cours d'une seconde téléconférence en deux jours avec les membres de son administration qui participent aux secours.

L'épisode Katrina dans les esprits

La Maison Blanche avait annoncé dès vendredi que le président se rendrait sur place dès que possible la semaine prochaine. La logistique d'un déplacement présidentiel est un cauchemar pour les autorités dans les zones sinistrées qui doivent détourner d'importants moyens des opérations de secours pour assurer la sécurité du chef de l'Etat.

Mais échaudé par le terrible exemple donné par George W. Bush pendant la catastrophe humanitaire provoquée par l'ouragan Katrina en 2005, ses successeurs cherchent à montrer à quel point ils sont impliqués en se rendant sur place le plus vite possible.

Nombreux tweets

Donald Trump, qui passe le week-end dans la résidence présidentielle de Camp David, a tweeté à de nombreuses reprises depuis que l'ouragan a frappé le Texas vendredi soir, pour donner des conseils de sécurité ou encore se féliciter de "l'excellente" coordination entre les autorités locales et fédérales.

Il a déclaré dès vendredi soir l'état de catastrophe naturelle qui permet de débloquer toute une série de fonds et d'aides fédérales. Il a aussi fait un tweet à ses 37 millions d'abonnés pour remercier les volontaires qui se mobilisent pour venir en aide aux victimes.

A.S. avec AFP