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Amérique du Nord

Pour Trump, son décret sur les frontières n'est pas une "interdiction visant les musulmans"

Donald Trump à la Maison blanche

Donald Trump à la Maison blanche - MANDEL NGAN / AFP

Voici une nouvelle démonstration des erreurs rapportées par les médias selon lui. Car il l'assure, son décret "n'a rien à voir avec la religion".

Le président américain Donald Trump a déclaré dimanche dans un communiqué que son décret fermant les frontières à certains réfugiés et étrangers ne visait pas spécialement les musulmans.

"Pour que les choses soient claires, il ne s'agit pas d'une interdiction visant les musulmans, comme les médias le rapportent faussement", a déclaré Donald Trump. "Cela n'a rien à voir avec la religion, il s'agit de terrorisme et de la sécurité de notre pays".

Pour le nouveau président, "l'Amérique a toujours été une terre de liberté et la patrie des braves".

"Nous en préserverons la liberté et la sécurité, comme les médias le savent mais refusent de le dire", a-t-il ajouté.

Donald Trump a rappelé que la délivrance de visas reprendrait à la fin des 90 jours de suspension, quand de nouvelles procédures de contrôle auront été, selon lui, mises en place.

L'Iran y voit une décision "insultante"

L'Iran est le pays à avoir réagi le plus vivement à cette décision jugée "insultante" en annonçant le principe de réciprocité aux voyageurs américains.

Aucun des six autres pays concernés que sont l’Irak, la Libye, la Somalie, le Soudan, la Syrie et le Yémen n'a pris une telle mesure. Le Soudan a toutefois convoqué le chargé d'affaires américain pour lui exprimer son "mécontentement".

Des milliers de manifestants aux Etats-Unis

Dans le même temps, des milliers de manifestants se sont rassemblés dimanche devant la Maison Blanche à Washington, à New York, à Boston et dans d'autres villes et aéroports du pays pour affirmer leur opposition à cette mesure.

Le texte signé vendredi par Donald Trump interdit pendant trois mois l'arrivée de ressortissants de sept pays musulmans, à l'exception toutefois des détenteurs de visas diplomatiques et officiels ou qui travaillent pour des institutions internationales.

C.C. avec AFP