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Amérique du Nord

Pour le punir de ses mauvaises notes, ses parents l’obligent à passer un mois dans une tente

Pour lui donner une bonne leçon, des parents américains ont décidé d'obliger leur fils de 16 ans à passer ses journées dans une tente

Pour lui donner une bonne leçon, des parents américains ont décidé d'obliger leur fils de 16 ans à passer ses journées dans une tente - Capture Youtube

Il n'avait pas ramené de bonnes notes à la maison et ne cessait de voler ses parents. Un adolescent a reçu pour punition de passer toutes ses journées dans une tente, durant un mois, dans le désert du Nouveau-Mexique.

C'est une méthode éducative plutôt spartiate. Un couple de parents de Belen, une petite ville du Nouveau-Mexique - un Etat aride du sud-ouest des Etats-Unis - a décidé de donner une bonne leçon à leur fils de 16 ans. Afin de le punir pour ne pas avoir rapporté de bonnes notes et pour n'avoir cessé de les voler, ils ont décidé que l'adolescent passerait toutes ses journées dans une tente pendant un mois, dans le désert, au fond de leur jardin.

Jacob et Angela Boggus ont expliqué à une chaîne de télévision locale américiane avoir voulu prendre les choses en main afin que le comportement de leur fils n'empire pas davantage. Car ils ont beau avoir tout essayé, impossible de le faire revenir dans le droit chemin.

"On ne fait rien de mal"

"On ne fait rien de mal", s'est justifiée la jeune mère de famille. "On essaie simplement de faire comprendre des choses à notre enfant." Jacob Boggus a ajouté: "S'il ne comprend pas cela maintenant, cela va devenir le problème de tout le monde dans quelques années, pas seulement le nôtre".

Loin d'être des parents indignes, ils ont autorisé le garçon à venir pendant la journée chercher de l'eau dans la maison, où il prend ses repas, et lui ont donné libre accès à la salle de bains. Le soir venu, à 21h, il a le droit de regagner sa chambre et d'y passer la nuit.

De la lecture comme remise de peine

Cette situation a alerté les voisins, qui jugeaient la punition excessive. Le shérif s'est rendu sur place, mais n'a jugé qu'aucun abus ni négligence parentale n'avaient été commis.

"Ce n'est pas comme s'il était banni de la maison à des kilomètres de la civilisation", a-t-il estimé.

Seule remise de peine possible pour le jeune homme: se remettre sérieusement aux études, lire cinq livres et en faire des fiches de lecture.
C.H.A.