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Amérique du Nord

Le richissime héritier Robert Durst va être jugé pour meurtre

Le richissime héritier Robert Durst lors d'une audience préliminaire devant un tribunal de Los Angeles le 6 janvier 2017

Le richissime héritier Robert Durst lors d'une audience préliminaire devant un tribunal de Los Angeles le 6 janvier 2017 - Mark Boster, POOL/AFP

La justice américaine va juger Robert Durst, richissime héritier accusé de deux meurtres. L'homme de 75 ans avait semblé faire des aveux involontaires dans un reportage de la chaîne américain HBO.

Le richissime et sulfureux héritier Robert Durst, qui fut au coeur d'un documentaire de la chaîne HBO, va être jugé pour le meurtre de son amie Susan Berman, tuée d'une balle dans la tête à son domicile en 2000, a ordonné jeudi un juge de Los Angeles. Selon le juge Mark Windham, les preuves sont suffisantes pour que le multi-millionnaire, âgé de 75 ans, réponde de ses actes devant un tribunal.

L'accusation affirme que Robert Durst a tué Susan Berman autour du 23 décembre 2000 pour l'empêcher de répondre aux policiers new-yorkais enquêtant sur la disparition de sa femme Kathleen en 1982.

Acquitté pour le meurtre d'un voisin

Le sulfureux héritier -qui a déjà été jugé et acquitté pour le meurtre d'un voisin lorsqu'il s'était réfugié au Texas- avait été arrêté en mars 2015 à la veille de la diffusion du dernier épisode d'un documentaire biographique en six parties, diffusé par la chaîne HBO, "The Jinx", une série qui avait relancé l'intérêt du grand public pour cette affaire.

"Qu'est-ce que j'ai fait ? Je les ai tous tués, évidemment"

Robert Durst a toujours démenti avoir tué sa femme ou Susan Berman, et plaide non coupable des charges retenues contre lui. Dans "The Jinx", Durst semblait faire un aveu involontaire, se murmurant à lui-même alors qu'il était aux toilettes et que son micro sans fil n'était pas désactivé: "Qu'est-ce que j'ai fait ? Je les ai tous tués, évidemment".

Lors d'un entretien avec les procureurs à la suite de son arrestation, M. Durst affirmait toutefois qu'il était sous l'emprise de la drogue pendant le tournage du documentaire, et ajoutait qu'il pourrait accepter un accord amiable sur les chefs d'accusation de meurtre.

G.D. avec AFP