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Amérique du Nord

Le porte-avions américain et sa flotte seront dans quelques jours en mer du Japon

Le porte-avion américain USS Carl Vinson, photographié le 2 mars 2017 en mer de Chine

Le porte-avion américain USS Carl Vinson, photographié le 2 mars 2017 en mer de Chine - MC3 Brenton Poyser - Navy Media Content Operations (NMCO) - AFP

Le porte-avions américain Carl Vinson et sa flotte arriveront en mer du Japon dans quelques jours, a annoncé ce samedi le vice-président américain sur fond de tensions entre la Corée du Nord et les États-Unis.

Le navire, accompagné de deux destroyers lanceurs de missile et d'un croiseur lanceur de missile, "sera en mer du Japon d'ici quelques jours, avant la fin du mois", a précisé Mike Pence depuis Sydney.

"Là où le régime nord-coréen ne doit pas se tromper, c'est que les États-Unis ont les ressources, le personnel et la présence dans cette région du monde pour préserver nos intérêts et la sécurité de ces intérêts ainsi que de nos alliés", a-t-il ajouté.

Donald Trump promet une "armada très puissante"

Alors que plane toujours la menace d'un sixième essai nucléaire de la part du régime reclus, les deux parties montrent les muscles depuis quelques semaines. Le 8 avril, Washington, mentionnant clairement la menace nucléaire nord-coréenne, avait ainsi annoncé que le groupe aéronaval était en route pour la péninsule coréenne, où Donald Trump avait promis d'envoyer une "armada très puissante" comme mesure dissuasive.

Dix jours après ce supposé envoi, alors qualifié d'"insensé" par Pyongyang, un responsable américain de la Défense a reconnu que la flotte voguait en réalité dans la direction opposée pour y effectuer des exercices militaires avec la marine australienne.

En début de semaine, après un nouvel essai -raté- de missile, Donald Trump a conseillé au dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un de "bien se tenir". Dans la foulée, la Corée du Nord avait répondu, par la voix de son ambassadeur adjoint à l'ONU, qu'elle était prête à répondre à "n'importe quel type de guerre" déclenchée par les États-Unis. Mike Pence avait alors promis à la Corée du Nord une "réponse écrasante" en cas d'attaque, qualifiant Pyongyang de plus "dangereuse et urgente menace dans la région".

C.H.A. avec AFP