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Amérique du Nord

Le Boston Globe imagine une fausse une avec Trump à la Maison Blanche

Le Boston Globe publie une fausse Une, imaginant le monde sous la présidence de Donald Trump.

Le Boston Globe publie une fausse Une, imaginant le monde sous la présidence de Donald Trump. - Capture d'écran

Le journal américain publie une fausse une, présentant ce à quoi pourrait ressembler l’actualité sous la présidence de Donald Trump, selon lui. Le quotidien exhorte également les républicains à stopper l’investiture de leur candidat à la Maison Blanche.

Le Boston Globe a publié sur une son site une fausse une, en date du 9 avril 2017, imaginant ce que serait le quotidien sous la présidence Trump. On peut ainsi y lire, “Les expulsions vont commencer”, “Des soldats américains refusent l'ordre d’exécuter des familles des membre de Daesh” ou encore “Les marchés s’effondrent alors qu’une guerre commerciale est imminente”.

Des titres qui pourraient prêter à sourire s’ils n’étaient pas tirés de propos tenus par le milliardaire lors d’interviews ou de discours dans sa course à l’investiture républicaine.

Un édito bien réel

Néanmoins, au milieu de tous ces articles montés de toutes pièces, allant jusqu’à imaginer que Donald Trump pourrait figurer dans la short-list des prétendants au Nobel de la Paix 2017 pour avoir “réconcilié les chiites et les sunnites après 1385 ans de schismes', le Boston Globe signe un édito engagé intitulé “Le GOP (Grand Old Pary, soit le parti républicain, ndlr) doit stopper Trump” dans lequel le quotidien s’inquiète de la vision “très perturbante et profondément contraire aux valeurs de l’Amérique” de celui qui reste aujourd'hui en tête des primaires républicaines, malgré un revers dans l'Etat du Wisconsin.

Ni Trump, ni Cruz

Une vision de l’Amérique qui “nécessite une opposition active et engagée” poursuit l’éditorial. Les républicains “doivent mettre, autant qu’ils le peuvent, tous les obstacles légitimes possibles sur le route de Trump” recommande le Boston Globe, sans pour autant appeler les lecteurs à se rabattre sur Ted Cruz, autre candidat l'investiture “tout aussi radical”. “Le parti républicain doit être hissé vers un homme décent et respectable comme Mitt Romney ou Paul Ryan, selon le journal. Il vaut mieux perde en ayant des principes que d’accepter un dangereux marché avec une démagogue”, conclut le quotidien.

Clémence Leleu