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Washington dit s'opposer à une "réoccupation" de Gaza par Israël

Des tanks et des soldats israéliens dans la bande de Gaza, photo transmise le 5 novembre 2023. (Photo d'illustration)

Des tanks et des soldats israéliens dans la bande de Gaza, photo transmise le 5 novembre 2023. (Photo d'illustration) - FADEL SENNA © 2019 AFP

Washington a affirmé ce mardi 7 novembre s'opposer à une nouvelle occupation à long terme de Gaza par Israël alors que Netanyahu a assuré vouloir prendre "la responsabilité générale de la sécurité" du territoire après la guerre.

Alors que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a affirmé ce lundi 6 novembre vouloir prendre la "responsabilité générale de la sécurité" de Gaza après la guerre, Washington a affirmé ce mardi s'opposer à une nouvelle occupation à long terme de l'enclave par Israël.

"Selon nous, les Palestiniens doivent être au centre de ces décisions, Gaza est un territoire palestinien et restera un territoire palestinien", a déclaré à la presse le porte-parole du département d'État américain, Vedant Patel.

"De façon générale, nous ne soutenons pas une réoccupation de Gaza et Israël ne le soutient pas non plus", a-t-il ajouté.

Israël a retiré unilatéralement de Gaza en 2005 ses soldats et colons après 38 ans d'occupation. Et soumet le territoire, depuis la prise de pouvoir du Hamas en 2007, à un blocus.

"Impossible de revenir au statu quo"

Washington reconnaît "qu'il est impossible de revenir au statu quo" en vigueur avant l'attaque sanglante du 7 octobre.

"Israël et la région doivent être sécurisés et Gaza ne doit pas et ne peut plus être une base depuis laquelle sont lancées des attaques terroristes contre les habitants d'Israël ou tout autre personne", a-t-il poursuivi.

Benjamin Netanyahu a affirmé ce lundi soir que son pays prendrait "pour une durée indéterminée, la responsabilité générale de la sécurité" dans le territoire palestinien après la guerre, pour empêcher selon lui un retour du Hamas.

Les forces israéliennes bombardent sans relâche Gaza et ont intensifié leur offensive au sol en réponse à l'attaque sanglante du 7 octobre. Plus de 10.000 Palestiniens ont été tués et plus de 20.000 blessés selon le gouvernement du Hamas.

J.Bro avec AFP