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États-Unis

Variole du singe: deuxième mort aux États-Unis, où le nombre de cas est en baisse

Image issue d'un microscope électronique montrant un virion de variole du singe, obtenu d'un échantillon issu de l'épidémie chez des chiens de prairie en 2003

Image issue d'un microscope électronique montrant un virion de variole du singe, obtenu d'un échantillon issu de l'épidémie chez des chiens de prairie en 2003 - Cynthia S. Goldsmith © 2019 AFP

La victime, qui habitait le comté de Los Angeles, était "gravement immunodéprimée" et avait été hospitalisée, ont déclaré les autorités sanitaires de Californie.

Un second décès lié à la variole du singe a été enregistré aux États-Unis, ont annoncé mardi les autorités sanitaires, au moment où les nouvelles contaminations sont en baisse dans le pays.

Le premier décès enregistré d'une personne atteinte de la variole du singe avait été annoncé fin août au Texas, mais les autorités avaient alors dit continuer à déterminer le rôle de la maladie dans la mort de ce patient, au système immunitaire également très affaibli.

Des milliers de cas

Le nombre de nouveaux cas de variole du singe est en baisse aux États-Unis après un pic vers la mi-août. Depuis le premier cas dans le pays en mai, quelque 22.000 autres ont été détectés. Pour freiner l'épidémie, qui touche en majorité la communauté gay, les États-Unis ont concentré leurs efforts sur une campagne de vaccination des personnes à risque.

Les cas de variole du singe, maladie virale qui se distingue notamment par des lésions cutanées, se résolvent généralement d'eux-mêmes mais peuvent être très douloureux, et parfois graves.

Les deux hommes étaient dans leur trentaine et en bonne santé, selon la description des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), principale agence de santé fédérale du pays.

Tous deux ont notamment développé des faiblesses motrices et des troubles urinaires. Ils ont dû être hospitalisés mais ont finalement pu quitter l'hôpital, avec un dispositif d'aide à la marche. Des IRM ont montré des lésions de la moelle épinière.

Le mécanisme par lequel ces complications neurologiques liées à une infection à la variole du singe se développent est "peu clair", ont déclaré les CDC, tout en soulignant qu'elles restaient "rares".

A.G avec AFP