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États-Unis

USA: au moins quatre blessés après des tirs sur le campus de Santa Monica

Le campus de Santa Monica, en Californie, où trois personnes ont été blessées dans une fusillade vendredi 7 juin.

Le campus de Santa Monica, en Californie, où trois personnes ont été blessées dans une fusillade vendredi 7 juin. - -

Une fusillade a éclaté vendredi sur le campus de l'université de Santa Monica, près de Los Angeles. Quatre personnes sont blessées.

Au moins quatre personnes ont été blessées par balles vendredi dans une fusillade sur le campus de l'université de Santa Monica, en Californie, rapporte le LA Times. De son côté, la chaîne CNN évoque un mort, sans préciser s'il s'agit d'une victime ou du tireur présumé.

Parmi les blessés, deux sont dans un état critique, selon CNN, un autre est dans un état jugé sérieux, et le quatrième hors de danger. Trois d'entre eux sont des femmes.

Le suspect a été arrêté dans la bibliothèque de l'université. Des témoins l'auraient vu tirer avec plusieurs armes, selon la police citée par CNN. Un policier interrogé par la télévision locale KCAL9 a confié avoir reçu des appels faisant état d'un suspect qui ouvrait le feu depuis un arrêt de bus près de l'université.

"Nous avons plusieurs témoins qui ont vu un homme tirer avec plusieurs armes sur des voitures et un bus", a affirmé une porte-parole de la police, Denise Joslin, sur CNN.

Un deuxième suspect en fuite?

Les coups de feu auraient été tirés depuis un arrêt de bus situé à proximité de l'université vers 12h (21 heures en France), a précisé un policier interrogé par la télévision locale KCAL9.

"Le suspect a été arrêté", a précisé Denise Joslin sur la télévision ABC7. "Cependant nous recevons encore des appels faisant état de coups de feu supplémentaires", a-t-elle ajouté, évoquant la possibilité qu'un deuxième suspect soit en fuite.

Le président Barack Obama assistait à une réunion de levée de fonds à quelques kilomètres des lieux de la fusillade. "Nous sommes au courant de l'incident mais il n'a pas de conséquence sur la visite. Pour l'heure, cela reste du ressort de la police locale", a affirmé le porte-parole des services de sécurité du président, Edwin M. Donovan.