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États-Unis

"Une voix passionnée pour la liberté et la démocratie": Bill Clinton rend hommage à Madeleine Albright

L'ancienne secrétaire d'Etat américaine Madeleine Albright à Washington, le 19 mai 2014

L'ancienne secrétaire d'Etat américaine Madeleine Albright à Washington, le 19 mai 2014 - Jim WATSON © 2019 AFP

Cheffe de la diplomatie entre 1997 et 2001, dans l'administration du président démocrate Bill Clinton, Madeleine Albright s'est éteinte des suites d'un cancer.

Madeleine Albright était "une voix passionnée pour la liberté, la démocratie et les droits humains", a salué mercredi l'ancien président américain Bill Clinton, qui avait fait de cette femme la première secrétaire d'Etat américaine.

Sa mort "est une perte immense pour le monde à un moment où nous avons le plus besoin des enseignements de sa vie", a-t-il souligné dans un communiqué.

Cheffe de la diplomatie entre 1997 et 2001, dans l'administration du président démocrate Bill Clinton, Madeleine Albright s'est éteinte des suites d'un cancer, précisent ses proches, qui saluent "une défenseure infatigable de la démocratie et des droits humains".

Également ambassadrice à l'ONU

L'ancien président a rendu hommage à certains de ses nombreux combats, pour "mettre fin au nettoyage ethnique en Bosnie et au Kosovo", "soutenir une expansion de l'Otan aux pays d'Europe centrale" ou "réduire le niveau de pauvreté". Elle les a menés, assure-t-il, sans jamais perdre "son grand sens de l'humour" ou "sa détermination".

Le Conseil de sécurité de l'ONU a tenu une minute de silence en la mémoire de celle qui fut aussi quatre ans ambassadrice des Etats-Unis aux Nations unies (1993-1997), où elle imprima sa marque, notamment lors de l'intervention de l'Otan au Kosovo.

Au même moment, l'ambassadeur russe était un certain Sergueï Lavrov... devenu depuis le chef de la diplomatie russe et un très proche allié de Vladimir Poutine. Président russe que Madeleine Albright accusait, il y a un mois jour pour jour, de commettre une "erreur historique" en se préparant à envahir l'Ukraine.

H.G. avec AFP