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États-Unis

Un mort et quatre blessés après des tirs dans le sud des États-Unis, le suspect appréhendé

Un cordon de police sur la scène d'une fusillade (Illustration)

Un cordon de police sur la scène d'une fusillade (Illustration) - Frederic J. BROWN / AFP

Des coups de feu ont été tirés par un ancien agent des gardes-côtes dans un hôpital d'Atlanta ce mercredi. Le suspect a pris la fuite avant d'être arrêté au bout de quelques heures.

Une personne a ouvert le feu mercredi dans un hôpital d'Atlanta, faisant un mort et quatre blessés avant de prendre la fuite et d'être arrêté au bout de quelques heures, selon la police de cette grande ville du sud des États-Unis.

Le suspect a été identifié par la police d'Atlanta comme Deion Patterson, un ancien agent des garde-côtes. Les coups de feu ont eu lieu vers midi (18 heures, heure de Paris) dans une salle d'attente d'un centre hospitalier de la ville.

La police avait diffusé plus tôt des images de l'auteur présumé des tirs, demandant à "quiconque ayant des informations" de les contacter.

"Nous pensons que le suspect est armé et dangereux", a-t-elle dit, prévenant qu'il ne fallait pas tenter de "l'approcher".

Toutes les victimes étaient des femmes

Les victimes ont entre 25 et 71 ans, a précisé la police au cours d'une conférence de presse en début de soirée. Toutes les victimes étaient des femmes, a précisé le maire d'Atlanta, Andre Dickens.

Le chef de la police, Darin Schierbaum, a souligné que plusieurs agences fédérales s'étaient jointes à la poursuite du suspect. Deion Patterson était accompagné de sa mère, qui n'a pas été blessée, a précisé le chef de la police, notant qu'il est trop tôt pour savoir si une ou des victimes étaient spécifiquement visées. Sa famille coopère à l'enquête.

Les États-Unis paient un très lourd tribut à la dissémination des armes à feu sur leur territoire et à la facilité avec laquelle les Américains y ont accès.

Le pays compte davantage d'armes individuelles que d'habitants: un adulte sur trois possède au moins une arme et près d'un adulte sur deux vit dans un foyer où se trouve une arme. La conséquence de cette prolifération est le taux très élevé de décès par arme à feu aux États-Unis, sans comparaison avec celui des autres pays développés.

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A.G avec AFP