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États-Unis

Un homme muni d'un couteau et de pétards arrêté à la Trump Tower

Un policier en faction devant la Trump Tower, le 14 novembre 2016.

Un policier en faction devant la Trump Tower, le 14 novembre 2016. - Jewel Samad - AFP

Alors que la Trump Tower, située sur la 5e Avenue, à New York, est devenue une attraction mondiale depuis le 8 novembre, un homme a été interpellé lundi soir, alors qu'il tentait d'y pénétrer avec un couteau et des pétards.

Un jeune homme de 19 ans a tenté lundi soir de pénétrer dans la Trump Tower, où réside Donald Trump, armé d'un couteau et de pétards, a indiqué la police new-yorkaise. L'homme, âgé de 19 ans, a été interpellé et accusé de possession criminelle d'arme et possession illégale de pétards. On ignore quelles étaient ses intentions.

Nouvelle attraction new-yorkaise

C'est le premier incident de ce type depuis que la Trump Tower, le gratte-ciel qui abrite la résidence privée et la société immobilière de Trump sur la 5e Avenue, est devenue une attraction mondiale avec la victoire du magnat de l'immobilier à l'élection présidentielle du 8 novembre.

Mercredi dernier, le chauffeur d'un camion avait déjà été arrêté alors qu'il tentait de forcer le passage sur la 5e Avenue, interdite aux camions depuis l'élection.

Il a été accusé de comportement dangereux et de non-obéissance à un policier, semblant indiquer qu'il n'avait d'autre intention que de gagner du temps en ignorant les restrictions à la circulation.

Mesures de sécurité drastiques

Même si elle reste accessible au public, la Trump Tower, entourée de boutiques très fréquentées à l'approche des fêtes, fait l'objet de mesures de sécurité drastiques depuis que Trump a commencé à y recevoir toutes sortes de personnalités pour préparer sa présidence.

Le maire démocrate de New York, Bill de Blasio, essaie de se faire rembourser le coût de ces mesures qu'il a évaluées à 35 millions de dollars pour la période allant du 8 novembre à l'inauguration du nouveau président le 20 janvier, soit environ un demi-million par jour.

Pour l'instant, le Congrès américain n'est prêt à lui rembourser qu'un cinquième de la somme, mais Bill de Blasio continue à réclamer plus et a même lancé mardi une pétition pour soutenir sa demande.

A.S. avec AFP