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États-Unis

Romney fustige la "passivité" d'Obama sur la scène internationale

Mitt Romney

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Le candidat républicain a, tour à tour, parlé de l'Iran, de la Syrie et de la Russie. Le prochain débat entre les deux candidats aura pour thème l'international le 16 octobre prochain.

Le candidat républicain à la Maison Blanche, Mitt Romney, tenait lundi à Lexington en Virginie un argumentaire sur sa ligne de conduite internationale en cas d’élection le 6 novembre prochain. Le prochain débat entre lui et Barack Obama portera sur ce domaine le 16 octobre prochain.

>> Depuis le premier débat, Romney remonte dans les sondages.

S'exprimant tour à tour sur l’Iran, Israël, la Russie de Poutine ou la gestion par Obama de la crise syrienne, Mitt Romney est resté fidèle à ses premières déclarations, lors d'un discours très critique sur le bilan du président américain au Moyen-Orient.

Prenant comme point de départ l'attaque du consulat américain de Benghazi, le 11 septembre dernier, Mitt Romney a cherché à illustrer la "passivité" et l'absence de "leadership" du président sortant sur la scène internationale.

Renouer les relations avec Israël

"Les relations entre le président des Etats-Unis et le Premier ministre israélien, notre plus proche allié dans la région, ont connu de fortes tensions (sous la présidence Obama, NDLR), c'est une situation dangereuse qui a retardé l'espoir de paix au Moyen-Orient et encouragé nos adversaires communs, en particulier l'Iran", a-t-il ainsi fustigé.

Selon le Républicain, l'Iran "n'a jamais été aussi proche de posséder des armes nucléaires. Et il n'a jamais agi en étant aussi peu dissuadé par l'Amérique".

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait, à la tribune de l’ONU, demandé aux Etats-Unis de fixer une "ligne rouge" à l'Iran.

Crise syrienne

En Virginie, Mitt Romney a également accusé Barack Obama de ne pas avoir montré la voie sur la Syrie et lancé un nouvel appel à armer l'opposition. "En Syrie, nous travaillerons avec nos partenaires pour identifier et organiser les membres de l'opposition qui partagent nos valeurs, et nous ferons en sorte qu'ils obtiennent les armes dont ils ont besoin pour vaincre les tanks, hélicoptères et chasseurs d'Assad".

Bouclier antimissile, mise en garde contre Valdimir Poutine

"Je mettrai en place des défenses antimissiles efficaces pour nous protéger des menaces. Et à cet égard, il n'y aura aucune flexibilité " avec le président russe, a enfin assuré Mitt Romney.

A propos du projet d'un bouclier antimissile en Europe, le président démocrate Barack Obama et le président russe d'alors, Dmitri Medvedev, s'étaient laissés surprendre fin mars par un micro resté branché lors d'un sommet à Séoul, et les journalistes avaient pu entendre le président américain dire qu'il aurait "plus de flexibilité" à ce sujet s'il était réélu le 6 novembre.

S.A. avec afp