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États-Unis

Réquisitoire de Clinton contre Trump, candidat "dangereux"

Hillary Clinton, le 31 mars 2016.

Hillary Clinton, le 31 mars 2016. - Spencer Platt - Getty Images North America - AFP

La candidate démocrate à la Maison Blanche Hillary Clinton a prononcé jeudi un virulent réquisitoire contre son rival républicain Donald Trump, dénonçant ses positions "dangereusement incohérentes" en matière de sécurité et politique étrangère.

"Faire de Donald Trump notre commandant en chef serait une erreur historique", a lancé l'ancienne secrétaire d'Etat dans un discours particulièrement offensif prononcé à San Diego, en Californie, fustigeant un candidat "qui ne comprend ni l'Amérique ni le monde".

Pour l'ancienne Première dame, assurée de sceller l'investiture présidentielle démocrate lors de primaires dans six Etats mardi, l'objectif était - en se positionnant en farouche adversaire du magnat de l'immobilier - de se placer en position de rassembler son camp en vue de l'élection présidentielle du 8 novembre.

Il y a une semaine, c'est le président Barack Obama qui avait étrillé le candidat républicain sur le même thème, dénonçant son inquiétante "ignorance des affaires du monde".

Donald Trump "n'est pas apte à occuper une fonction qui exige des connaissances, de la constance et un immense sens des responsabilités", a lancé Hillary Clinton, énumérant les prises de position du magnat américain de l'immobilier, de l'OTAN à la Russie en passant par la Corée du Nord.

"Ce n'est pas quelqu'un qui devrait détenir les codes nucléaires", a-t-elle dit.

"Même si je n'étais pas candidate, je ferais tout mon possible pour m'assurer que Donald Trump ne devienne jamais président car je suis convaincue qu'il entraînerait notre pays sur une voie dangereuse", a-t-elle martelé. "Je laisse aux psychiatres expliquer son affection pour les tyrans", a-t-elle encore ironisé, évoquant les propos de l'homme d'affaires de New York sur le président russe Vladimir Poutine ou encore le leader nord-coréen Kim Jong-Un.

"Imaginez que, quand il est colère, il n'ait pas à sa disposition son seul compte Twitter mais tout l'arsenal américain", a-t-elle encore dit. 

V.R. avec AFP