Présidentielle américaine: Barack Obama annonce son soutien à Hillary Clinton

L'actuel locataire de la Maison Blanche a apporté ce jeudi son soutien à la candidate démocrate fraîchement investie, Hillary Clinton. Barack Obama s'impliquera dans la campagne dès la semaine prochaine.

Le président des Etats-Unis Barack Obama a annoncé ce jeudi qu'il soutenait Hillary Clinton dans la course à la Maison Blanche. "Je suis avec elle", a lancé Barack Obama dans un message vidéo diffusé peu après sa rencontre avec l'autre candidat démocrate, le sénateur du Vermont Bernie Sanders, qui a refusé à ce jour de se retirer de la course.

"Il n'y a jamais eu de candidat aussi qualifié"

"Je pense qu'il n'y a jamais eu de candidat aussi qualifié pour ce poste", indique ainsi Barack Obama dans ce court message vidéo, qui intervient deux jours après la victoire d'Hillary Clinton aux primaires démocrates.

"Honorée de vous avoir avec moi", a immédiatement répondu l'ancienne secrétaire d'Etat sur Twitter. "Je suis enthousiaste et prêt à y aller !".

L'équipe d'Hillary Clinton a dans la foulée annoncé qu'un meeting de campagne commun serait organisé mercredi prochain dans le Wisconsin.

Déterminé à tout faire pour qu'un candidat de son camp lui succède à la Maison Blanche en 2017, Barack Obama était à la manoeuvre depuis plusieurs jours pour s'assurer que les démocrates soient en ordre de bataille derrière Hillary Clinton pour l'élection présidentielle du 8 novembre.

"Il veut quatre ans de plus d'Obama"

Le futur adversaire d'Hillary Clinton dans la course à la Maison Blanche, Donald Trump, n'a pas manqué de réagir à cette annonce, sur Twitter, avec son franc parler habituel.

"Obama vient d'apporter son soutien à Hillary la véreuse. Il veut quatre ans de plus d'Obama, mais personne d'autre ne le veut!", a ainsi tweeté le magnat de l'immobilier. 

Une remarque qui n'a visiblement pas plu au clan Clinton, qui lui a aussitôt répondu, par tweet interposé: "Effacez votre compte". Un aperçu de l'ambiance des cinq prochains mois?

Adrienne Sigel, avec AFP