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États-Unis

Obama prêt à faire "ce qu'il faut" contre l'Iran

Barack Obama

Barack Obama - -

Le président américain s'est exprimé à la tribune des Nations unies ce mardi. François Hollande doit lui succéder vers 18h.

En pleine campagne américaine pour sa réélection, Barack Obama a promis mardi devant l'Assemblée générale de l'ONU que les Etats-Unis feraient "ce qu'ils doivent faire" pour empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire, et a affirmé que le régime du président syrien Bachar al-Assad devait "prendre fin".

Quelques minutes avant le président américain, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'était dit inquiet des menaces de guerre agitées ces dernières semaines par Israël et l'Iran autour du programme nucléaire de Téhéran.


"Ne vous méprenez pas: un Iran doté de l'arme nucléaire (...) ferait peser des menaces sur l'existence d'Israël, sur la sécurité des pays du Golfe, et sur la stabilité de l'économie mondiale", a-t-il analysé dans son discours, qui précède notamment celui de son homologue français François Hollande.

"L'Amérique veut résoudre ce dossier par la diplomatie et nous pensons qu'il y a encore le temps et l'espace nécessaires pour le faire. Mais ce temps est limité", a encore poursuivi le président américain, répétant un message déjà prononcé plusieurs fois.

Le régime d'al-Assad doit "prendre fin"

Plus de 120 chefs d'Etat, Premiers ministres et ministres sont présents cette semaine à New York pour la 67e session de l'Assemblée générale de l'ONU. Dès lundi, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad avait fustigé les puissances occidentales qui imposent des sanctions à l'Iran à cause de son programme nucléaire.

Evoquant la situation en Syrie, Barack Obama a par ailleurs affirmé que le régime de Bachar al-Assad devait "prendre fin" pour "que soit mis un terme aux souffrances de la population syrienne. L'avenir ne doit pas appartenir pas à un dictateur qui massacre son peuple."

Le Printemps arabe est "un progrès"

A six semaines de la présidentielle américaine face au républicain Mitt Romney, Barack Obama est également revenu sur le film islamophobe - "L'Innocence des musulmans" - produit aux Etats-Unis et qui a entraîné des manifestations meurtrières dans le monde musulman et la mort de l'ambassadeur américain en Libye dans l'attaque du consulat de Benghazi, le 11 septembre dernier.

Qualifiant ce film de "répugnant", le président américain a souligné que cette "insulte visant non seulement les musulmans mais aussi l'Amérique" ne justifiait "aucune violence" et a promis de traquer les responsables de l'assaut contre le consulat de Benghazi.

Malgré les violences antiaméricaines des derniers jours, Barack Obama a jugé que le Printemps arabe constituait "un progrès".

bfmtv et afp