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États-Unis

Obama envisage de faire pression sur le régime syrien

Barack Obama président des Etats-Unis d'Amérique, samedi 12 octobre.

Barack Obama président des Etats-Unis d'Amérique, samedi 12 octobre. - -

Le président des Etats-Unis durcit le ton vis-à-vis du régime syrien. Des mesures pour "mettre davantage la pression" sur les forces de Bachar al-Assad.

Les Etats-Unis envisagent des moyens de faire davantage pression sur le régime syrien, a déclaré tard vendredi le président américain Barack Obama.

"Nous ne nous attendons pas à régler cela à aucun moment sur le court terme, alors il va y avoir des mesures immédiates que nous allons devoir prendre pour aider la situation humanitaire la-bas", a déclaré Barack Obama lors d'une rencontre avec le roi Abdallah II de Jordanie au sujet du conflit qui dure depuis près de trois ans. "Il y aura des mesures intermédiaires que nous pourrons prendre pour mettre davantage de pression sur le régime d'Assad".

Un milliard de dollars en garanties de prêts pour la Jordanie

Barack Obama a par ailleurs proposé un milliard de dollars en garanties de prêts à la Jordanie, ainsi que que le renouvellement d'un accord de coopération représentant 660 millions de dollars par an.

Ces fonds sont en partie destinés à aider ce pays à faire face à l'afflux continu de réfugiés qui fuient la guerre civile en Syrie, ainsi qu'à compenser la perte de ressources en gaz en provenance d'Egypte

Barack Obama a pris cet engagement lors de sa rencontre en Californie avec le roi de Jordanie dans une propriété de Rancho Mirage, à 200 km au sud-est de Los Angeles.

Le souverain hachémite, l'un des principaux alliés des Etats-Unis au Moyen-Orient, avait rencontré mercredi à Washington le vice-président Joe Biden, évoquant avec lui des "mesures en cours pour parvenir à une transition politique et une fin au conflit en Syrie" et "la façon de répondre le mieux à la menace grandissante de l'extrémisme violent alimenté par le conflit syrien", selon l'exécutif américain.

Les discussions entre opposition et gouvernement syriens menées par le médiateur de l'ONU Lakhdar Brahimi devaient reprendre samedi à Genève, en dépit de l'impasse dans laquelle elles se trouvent.

D. N. avec AFP