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Mort de Gabby Petito: les restes humains découverts en Floride sont bien ceux de Brian Laundrie

Brian Laundrie, 23 ans, à Moad, aux Etats-Unis.

Brian Laundrie, 23 ans, à Moad, aux Etats-Unis. - Handout / Moab City Police Department / AFP

Des restes humains ainsi que des affaires du petit ami de l'influence, dont le corps avait été découvert mi-septembre, avaient été retrouvés mercredi dans une réserve naturelle en Floride.

Les restes humains découverts mercredi en Floride près d'affaires de Brian Laundrie sont bien ceux du petit ami de Gabby Petito, une jeune Américaine retrouvée morte en septembre dernier, a annoncé le FBI.

"Une comparaison des données dentaires a confirmé que les restes humains découverts" dans la réserve "sont ceux de Brian Laundrie", qui avait disparu après être rentré sans Gabby Petito d'un long voyage à travers les Etats-Unis, a indiqué le FBI dans un communiqué.

Un fait divers qui passionne l'Amérique

Le jeune homme de 23 ans, qui avait refusé de répondre aux questions des enquêteurs avant de disparaître, avait été désigné comme une "personne digne d'intérêt pour l'enquête".

La police n'a pas précisé de quelle nature étaient ces restes humains.

Documentant sa traversée des grands espaces de l'Ouest américain sur les réseaux sociaux, Gabby Petito avait disparu en août alors qu'elle était en voyage avec son fiancé, suscitant une vive émotion et des questionnements sur le rôle joué par Brian Laundrie, qui était rentré seul à leur domicile de Floride. Selon le rapport d'autopsie, Gabby Petito a été étranglée.

Un sac à dos et un carnet découvert à côté des restes humains

Après des semaines d'une vaste chasse à l'homme, les enquêteurs ont fait la macabre découverte dans la réserve naturelle Carlton, près de Sarasota, en Floride.

Ils y ont découvert, en plus des restes humains, "des objets personnels comme un sac à dos et un carnet appartenant à Brian Laundrie" dans une zone qui était "jusqu'à récemment sous l'eau", avait indiqué mercredi l'agent spécial Michael McPherson, de la police fédérale.

Il avait alors précisé que les experts de la police scientifique resteraient sur place "sans doute plusieurs jours".

Hugues Garnier avec AFP