Les malades du sida victimes de discrimination à l’international
La 19ème Conférence internationale sur le sida s'ouvre ce dimanche à Washington et se poursuit jusqu'au 27 juillet. Ce coup d'envoi sur le territoire américain est particulièrement symbolique pour les malades.
Jusqu'en janvier 2010 l'accès aux Etats-Unis était interdit aux personnes atteintes du virus. C'est Barack Obama qui a changé cette loi. Une interdiction qui reste en vigueur dans une trentaine de pays, comme la Russie, Singapour ou la Jordanie.
Un dépistage pour obtenir son visa
Voyager peut devenir un véritable casse-tête. Jean-Louis est employé d'une entreprise qui compte 80 agences à travers le monde. Il a appris sa séropositivité il y a six ans. La Russie, L'Egypte, la Hongrie figurent à la liste des pays dont l'accès est restreint voire totalement interdit aux personnes atteintes du VIH.
Certains états imposent un dépistage à tout demandeur de visa, d'autres expulsent chaque étranger séropositif. Une traque qui incite les malades à masquer leur condition.
Les associations lancent un appel à Chypre
Les Etats-Unis et la Chine ont ouvert leurs frontières aux malades du sida depuis seulement deux ans. Les associations comptent sur la Conférence de Washington pour que l'ensemble des pays renoncent à ces lois restrictives.
Un appel particulier est lancé à Chypre, actuel président de l'Union européenne, qui interdit l'installation pour un long séjour aux personnes touchées par le VIH. Les associations dénoncent cet exemple donné à l’Europe.