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Les États-Unis appellent à la libération "immédiate" du Canadien Michael Spavor en Chine

Les portraits des deux Canadiens Michael Spavor (g) et Michael Kovrig détenus en Chine depuis 2018, lors d'une manifestation pour leur libération, le 8 mai 2019 à Vancouver (photo d'illustration)

Les portraits des deux Canadiens Michael Spavor (g) et Michael Kovrig détenus en Chine depuis 2018, lors d'une manifestation pour leur libération, le 8 mai 2019 à Vancouver (photo d'illustration) - Jason Redmond © 2019 AFP

Antony Blinken a exhorté la Chine à libérer de manière inconditionnelle le Canadien Michael Spavor, condamné par un tribunal chinois à 11 ans d'emprisonnement pour espionnage. Le gouvernement américain fustige une décision arbitraire.

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a appelé ce mercredi Pékin à libérer "immédiatement" et "sans condition" le Canadien Michael Spavor condamné par un tribunal chinois à 11 ans d'emprisonnement pour espionnage.

Le consultant avait été arrêté courant décembre 2018, dans ce qui est perçu au Canada comme une mesure de représailles après l'arrestation quelques jours auparavant à Vancouver de Meng Wanzhou, la directrice financière du géant chinois des télécoms Huawei.

"Détenir arbitrairement des individus pour exercer une influence sur des gouvernements étrangers est totalement inacceptable", a dénoncé le chef de la diplomatie américaine dans un communiqué.

Condamnation du gouvernement américain

Pékin dément se servir des deux Canadiens emprisonnés comme monnaie d'échange. La peine contre Michael Spavor a été annoncée alors que Meng Wanzhou comparaît jusqu'au 20 août devant un tribunal canadien pour une dernière série d'audiences consacrées à sa possible extradition.

Un autre Canadien, l'ex-diplomate Michael Kovrig, avait également été interpellé puis détenu en même temps que Michael Spavor pour des motifs similaires d'espionnage.

"Nous condamnons toujours ces détentions arbitraires ainsi que la peine prononcée contre Michael Spavor", a fustigé Antony Blinken.

Ben Meriem Sarah avec AFP