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États-Unis

Joe Biden sur le Mali : "Il n'y a pas d'hésitation de notre part"

Arrivée du vice-président américain Joe Biden en compagnie de sa femme à Orly le 3 février 2013.

Arrivée du vice-président américain Joe Biden en compagnie de sa femme à Orly le 3 février 2013. - -

Dans une interview accordée au "Figaro", le vice-président américain Joe Biden, arrivé en France ce dimanche, a précisé la position de son pays sur le programme nucléaire iranien.

C'est l'une des grandes questions soulevées par l'intervention française au Mali : François Hollande est-il vraiment soutenu par la communauté internationale, alors que les soldats français sont les seuls militaires occidentaux déployés sur le terrain ? Evidemment, rétorque le vice-président américain Joe Biden dans un entretien au Figaro, à la veille d'une rencontre à Paris avec le président français.

"Il n'y a pas d'hésitation de notre part. Nous partageons les objectifs de la communauté internationale de priver les terroristes de tout sanctuaire et de restaurer une gouvernance démocratique au Mali", a-t-il affirmé, évoquant "l'appui significatif des Etats-Unis à la France" -en termes de renseignements, transport aérien et ravitaillement en vol- au cours de l'opération militaire menée par l'Hexagone depuis plus de trois semaines.

"Assurer la stabilité à long terme du Mali et la mise en place d'un gouvernement représentatif ne requerra pas seulement les efforts des États-Unis et de la France, mais l'implication des pays de la région et au-delà, ainsi que des institutions internationales, a-t-il poursuivi. Nous continuerons à les assister dans ces efforts."

Avertissement à l'Iran

Quant à l’Iran et sa politique nucléaire, la pression américaine se fait plus insistante. Le vice-président américain, Joe Biden, a prévenu l'Iran que "la fenêtre diplomatique se referme" dans les négociations diplomatiques sur son programme nucléaire controversé.

"Le gouvernement iranien doit aborder avec sérieux et bonne foi les négociations à 5 + 1"(les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, plus l'Allemagne), a encore déclaré Joe Biden.

S. C. avec AFP