"Ils seront prêts": le maire de New York assure que ses services pénitentiaires peuvent accueillir Trump

En plein procès pénal de l'ancien président américain à New York, Eric Adams s'est montré confiant dans la capacité des services pénitentiaires de sa ville à gérer une potentielle incarcération de Donald Trump.

Une réponse claire. D'après le maire démocrate de New York Eric Adams, les services pénitentiaires de la mégalopole américaine seront "prêts" à accueillir Donald Trump si l'ancien président américain devait être incarcéré par le juge lors de son procès historique au pénal.

En effet, le magistrat a menacé ce lundi 6 mai d'enfermer l'ex-pensionnaire de la Maison Blanche pour outrage au tribunal.

Interrogé ce mardi sur la capacité de Rikers Island - qui abrite la plus grande prison de la ville - à gérer la première incarcération d'un président américain, l'élu a annoncé devant la presse avoir confiance en ses équipes de "professionnels qui seront prêts", même s'il ne veut pas faire de "spéculation".

Jurisprudence Harvey Weinstein

Depuis le 15 avril, le candidat des républicains à la présidentielle de 2024 comparaît devant un jury pour 34 falsifications de documents comptables, qui pourraient lui valoir la première condamnation pénale d'un ancien président des États-Unis et, en théorie, une peine de prison.

Dans ce cas, le département des services correctionnels de la ville serait en charge de l'incarcération, et notamment sa commissaire, Lynelle Maginley-Liddie.

"Notre incroyable commissaire est prête à faire face à tout ce qui pourrait arriver à Rikers Island", a assuré Eric Adams.

Il a ajouté: "Je suis presque sûr qu'elle serait prête à gérer et à gérer la situation. Comme vous voyez ce qui se passe avec Harvey Weinstein, vous savez, dans ce domaine, en particulier en ce qui concerne l'application de la loi, nous devons nous adapter à tout ce qui nous arrive."

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19:52

Trois ans après avoir quitté la Maison Blanche dans le chaos, Donald Trump aborde la campagne en étant inculpé dans quatre affaires, dont celle devant la justice fédérale à Washington pour des accusations de tentatives illégales d'inverser les résultats de la dernière présidentielle gagnée par Joe Biden.

Mais à force de recours et de questions procédurales, le procès à New York, d'une ampleur moindre, pourrait être le seul jugé avant l'élection 2024 prévue le 5 novembre prochain.

Théo Putavy