Harcèlement sexuel : des codes de bonne conduite dans les entreprises américaines

Aux États-Unis, on ne badine pas avec le harcèlement sexuel. Les entreprises prennent cela très au sérieux. La plupart ont adopté des codes de bonnes conduites entre collègues.

Complimenter sa collègue sur sa tenue, sa coiffure ou bien la féliciter sur les résultats de son régime. Un geste courant et bien vu dans les entreprises françaises mais aux Etats-Unis cela peut être considéré comme du harcèlement sexuel.

Au royaume de la procédure judiciaire, il existe deux types de harcèlement en entreprise. Le premier est lié à un lien de subordination entre le harceleur et sa victime. Le second concerne toutes les attitudes jugées déplacées entre collègues. Cela peut concerner des mails coquins, des frottements, des frictions, des compliments, des mots doux ou tout simplement une invitation à boire un verre.

Beaucoup d’entreprises ont donc adopté des codes de bonnes conduites. Ils régentent les relations entre employés de sexe opposés ou parfois de même sexe. Par exemple, la majorité des entreprises exigent que les portes des bureaux restent ouvertes lorsque deux personnes se trouvent à l’intérieur.

Certaines entreprises comme UPS interdisent tout simplement les relations sentimentales entre collègues. D’autres, en revanche, les tolèrent mais il faut alors signer un contrat pour prouver que la relation est consentie, notamment en cas de lien hiérarchique. Bureaucratique et pas très romantique.

Julien Migaud-Muller