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Fusillade dans l'Oregon: Obama laisse éclater sa colère

Barack Obama réagit à la tuerie de l'université de Roseburg, dans l'Oregon.

Barack Obama réagit à la tuerie de l'université de Roseburg, dans l'Oregon. - Mandel Ngan - AFP

Le président des Etats-Unis a laissé exprimer sa colère, dans la nuit de jeudi à vendredi, à la suite d'une nouvelle tuerie perpétrée dans une université de l'Oregon quelques heures plus tôt. Face à la répétition de ces tragédies devenues "routinières", il a de nouveau appelé le Congrès à légiférer.

C'est la quinzième fois qu'il a dû s'adonner à un exercice de ce type. Et ce coup-ci, il a fait part de toute sa colère. Barack Obama s'est exprimé dans la nuit de ce jeudi à vendredi depuis la Maison Blanche, pour commenter la nouvelle fusillade qui a fait au moins une dizaine de morts, quelques heures plus tôt, dans une université à Roseburg, dans l'Oregon. Un discours éminemment politique, et rare, aussi bien sur le fond que sur la forme.

"Nos pensées et nos prières ne sont pas suffisantes", a notamment déploré le président des Etats-Unis, le visage fermé, visiblement excédé.

Laisser arriver ce type de tragédie, "est un choix politique", a-t-il encore dénoncé, tout en exprimant sa tristesse pour les familles et les proches des victimes. Des pensées et des prières qui "ne sont pas suffisantes", a-t-il toutefois averti.

Légiférer sur le port des armes

"Nous sommes le seul pays sur la planète qui voit ces tragédies se répéter tous les mois." Face à des fusillades devenues "routinières" aux Etats-Unis, Barack Obama a de nouveau appelé le Congrès à légiférer pour mieux encadrer l'utilisation des armes à feu. "Ce n'est pas quelque chose que je peux faire seul", a-t-il ajouté.

"L'idée que les lois sur le contrôle des armes ne marchent pas n'est pas soutenue par les faits", a poursuivi le chef d'Etat américain, appelant les médias et organes de presse à "comparer le nombre de victimes d'attaques terroristes au nombre de victimes d'armes à feu". "Il faudra un changement de politique sur la question", a-t-il ensuite plaidé.

Hillary Clinton sur la même longueur d'onde

Un point sur lequel Hillary Clinton, son alliée démocrate en course pour la présidentielle de 2016, a également insisté, peu avant la déclaration du président américain. 

"Je sais qu'il est possible d'avoir des mesures raisonnables sur les armes à feu pour prévenir la violence et empêcher que les armes à feu ne tombent entre de mauvaises mains", a ainsi jugé Hillary Clinton auprès de CNN.

Jé. M.