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États-Unis

Face aux agents de la CIA, Donald Trump s'en prend aux journalistes

Donald Trump à la CIA.

Donald Trump à la CIA. - Mandel Ngan - AFP

Pour sa première journée de président, Donald Trump a rendu visite à la CIA qu'il avait vivement critiquée après la publication d'un document compromettant.

Opération réconciliation. Donald Trump a rendu visite aux agents de la CIA, l'agence de renseignement américaine. Il a assuré sa confiance tentant d'apaiser une polémique née après ses violentes critiques à l'encontre de l'agence comparée à "l'Allemagne nazie". "Je suis complètement avec vous (...) Je vous aime, je vous respecte", a-t-il déclaré lors d'une visite au siège de la célèbre agence près de Washington.

"Personne n'est aussi attaché à la communauté du renseignement et à la CIA que Donald Trump", a-t-il ajouté, parlant de lui-même à la troisième personne.

Lors de son discours d'investiture, Donald Trump a promis de détruire "le terrorisme islamique radical". "Nous sommes sur la même longueur d'onde, nous allons faire des choses fantastiques", a-t-il encore dit au lendemain de sa prestation de serment, évoquant en particulier la lutte contre le groupe Etat islamique.

Sa guerre contre les médias

"Nous n'avons pas utilisé les réelles capacités dont nous disposons. Nous devons nous débarrasser de l'Etat islamique, nous n'avons pas le choix", a-t-il martelé.

Il y a une semaine, l'ancien directeur de la CIA appelait Donald Trump à "se discipliner". "Trump doit comprendre que les enjeux dépassent sa personne, il s'agit des Etats-Unis et de la sécurité nationale. Il va avoir l'occasion de passer à l'action, en contraste avec le fait de parler et tweeter", avait détaillé John Brennan après que Trump a comparé la CIA à "l'Allemagne nazie". Il reprochait aux agences de renseignements d'avoir laisser des médias publier une information sur lui.

Le message ne semble pas avoir été entendu par le nouveau président. Cette intervention a été marquée par ses charges contre les médias et contre les journalistes qui font partis "des êtres humais les plus malhonnêtes de la terre", selon lui. Il a dénigré les chaînes américaines qui ont montré "des tribunes presque vides". "Mais je vous le garantie, j'ai fait un discours et il y avait au moins un million, 1,5 million de personnes", a-t-il lancé devant le personnel de l'agence de renseignements.

J.C. avec AFP