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Etats-Unis: une usine de cerises cachait un trafic de drogue

L'usine de cerise servait de couverture à un réseau de vente de drogue.

L'usine de cerise servait de couverture à un réseau de vente de drogue. - Red Stiletto - Flickr - CC

Le propriétaire de l'usine, qui en avait hérité, s'est suicidé quand les policiers ont découvert sa cache de cannabis.

Une usine bien tranquille, qui produit des cerises au marasquin depuis trois générations, qui cache un trafic de cannabis et des centaines de milliers de dollars: il ne s'agit pas d'un nouveau scénario sur le modèle de Weeds ou de Breaking Bad, mais d'une histoire bien réelle qui s'est déroulée à New York.

Le propriétaire de l'usine en question s'est suicidé après que des enquêteurs ont découvert de la marijuana dans une cave secrète sous son usine, ont indiqué mercredi la police et la presse locale.

Une pièce secrète derrière un garage de voitures de luxe

Arthur Mondella, 57 ans, qui dirigeait l'une des plus grosses usines de cerises au marasquin des Etats-Unis, s'est suicidé mardi dans les toilettes de l'usine, après que les enquêteurs ont découvert des étagères suspectes dans une pièce où étaient entreposées plusieurs voitures dont une Rolls-Royce, une Porsche et une moto Harley Davidson.

Derrière les étagères se trouvait un faux mur et une porte, qui une fois ouverte a laissé passer une forte odeur de marijuana, ont raconté des sources policières au New York Post.

Arthur Mondella a alors "immédiatement demandé à se rendre aux toilettes, et boum", a raconté une source non identifiée au quotidien.

Des centaines de milliers de dollars retrouvés sur place

Plus tard, les enquêteurs ont trouvé trois grands sacs contenant près 36 kilos de marijuana dans une cave creusée derrière le faux mur. Arthur Mondella, le patron de Dell's Maraschino Cherries, était connu pour travailler dans son usine du quartier de Brooklyn jusqu'à 20 heures par jour, a confié un de ses amis au Daily News.

Personne a priori ne soupçonnait qu'il ait eu une double vie. Sur place, les autorités auraient aussi trouvé des centaines de milliers de dollars. L'usine de cerises au marasquin - celles qu'on utilise pour les cocktails - appartenait à sa famille depuis trois générations. Elle était bardée de caméras de surveillance, avec des détecteurs de mouvement et des barbelés tout autour, selon le New York Post.

J.S avec AFP