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États-Unis: plusieurs parlementaires arrêtés lors d'une manifestation pour le droit à l'avortement

Le Capitole, siège du Congrès américain, à Washington le 1er mars 2022

Le Capitole, siège du Congrès américain, à Washington le 1er mars 2022 - MANDEL NGAN

Dix-sept parlementaires, dont la démocrate Alexandria Ocasio-Cortez, ont été arrêtés ce mardi après avoir manifesté entre le Capitole et la Cour suprême.

Dix-sept parlementaires américains, dont l'étoile montante de la gauche Alexandria Ocasio-Cortez, ont été arrêtés ce mardi à Washington à la suite d'une manifestation pour défendre le droit à l'avortement, a annoncé la police.

"Nous avons arrêté au total 35 personnes" dont "17 membres du Congrès" car après trois sommations, "certains des manifestants (refusaient) de quitter la rue" située entre le Capitole et la Cour suprême, a tweeté la police du Capitole.

L'élue démocrate Ilhan Omar a écrit sur le réseau social avoir été arrêtée lors d'une "action de désobéissance civile". "Je ferai tout ce que je pourrai pour sonner l'alerte sur l'assaut visant nos droits reproductifs", a ajouté celle qui est membre de l'aile gauche du parti démocrate, comme Alexandria Ocasio-Cortez.

Une "action de désobéissance civile"

Une vidéo publiée sur le compte Twitter de l'élue, surnommée AOC, la montre escortée par un policier hors de la rue qui fait face au siège de la Cour suprême. Cette dernière a dynamité fin juin le droit constitutionnel à l'IVG aux Etats-Unis, renvoyant à chaque Etat le droit de l'interdire et provoquant un tsunami politique.

Les démocrates et le président Joe Biden cherchent à mobiliser leur électorat autour de ce thème en vue des élections de mi-mandat prévues en novembre. Selon le média américain Axios, les 17 parlementaires arrêtés, membres de la Chambre des représentants, sont tous démocrates et essentiellement des femmes.

C'est dans cette même rue, au coeur de la capitale fédérale et située entre le Capitole et la Cour suprême, que des milliers de personnes s'étaient rassemblées dans les heures et jours qui ont suivi la décision historique de la haute Cour, le 24 juin, pour protester contre un "retour en arrière" historique.

A.G avec AFP