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États-Unis: Jill Biden s'excuse après avoir comparé les Hispaniques aux tacos

La Première dame américaine Jill Biden s'exprime lors de la finale du "National Spelling Bee" à Orlando, en Floride, le 8 juillet 2021

La Première dame américaine Jill Biden s'exprime lors de la finale du "National Spelling Bee" à Orlando, en Floride, le 8 juillet 2021 - JIM WATSON © 2019 AFP

La Première dame américaine a été contrainte de s'excuser alors que la polémique commençait à enfler dans le pays.

La Première dame des États-Unis, Jill Biden, a présenté ses excuses mardi après avoir employé une formule maladroite établissant une comparaison entre les Hispaniques et les tacos.

"La Première dame s'excuse, ses propos n'exprimaient que son admiration et son amour sincères pour la communauté latino", a tweeté le porte-parole de la "First Lady", Michael LaRosa.

Dans un discours prononcé lundi au Texas, la femme du président américain avait vanté la "diversité" de la population américaine d'origine hispanique, "aussi différente que les bodegas du Bronx, aussi belle que les fleurs de Miami, aussi unique que les tacos du petit-déjeuner à San Antonio".

"Ne nous réduisez pas à des stéréotypes"

En plus de la comparaison avec les tacos -petites crêpes de farine de maïs typiques de la cuisine mexicaine- qui a immédiatement fait grincer des dents, Jill Biden a mal prononcé le mot "bodegas". "Nous ne sommes pas des tacos", avait réagi l'Association nationale des journalistes hispaniques, basée à Washington. "Ne nous réduisez pas à des stéréotypes".

De nombreux élus conservateurs ont fustigé Jill Biden, en estimant que les médias progressistes se seraient déchaînés si une telle gaffe était venue du camp républicain. "Pas étonnant que les Hispaniques fuient le parti démocrate!", a commenté le représentant Andy Biggs, de l'État de l'Arizona.

Le déplacement de Jill Biden au Texas avait comme objectif de courtiser l'électorat hispanique, traditionnellement une importante composante du vote démocrate. En un an le taux d'approbation de Joe Biden a toutefois chuté de 55% à 26% au sein des électeurs d'origine hispanique, selon un récent sondage Quinnipiac.

A.A. avec AFP