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Etats-Unis: il décapite sa femme, et ses deux chiens

Kenneth Wakefield, 43 ans, lors de son passage au tribunal.

Kenneth Wakefield, 43 ans, lors de son passage au tribunal. - Capture d'écran - KPHO

Sous l'effet d'une drogue de synthèse, Kenneth Wakefield, 43 ans, a reconnu avoir sauvagement assassiné son épouse et ses deux chiens. Avant de se couper son propre bras gauche et de se crever un oeil.

C'est un crime d'une sauvagerie inouïe qui s'est déroulé cet été en Arizona, aux Etats-Unis. Kenneth Wakefiled, 43 ans, est accusé d'avoir tué sa femme de multiple coups de couteaux, avant de la décapiter. Un sort qu'il a également réservé à ses deux chiens retrouvés gisants, sans tête, au côté de leur défunte maîtresse, tous ayant été entreposés dans un placard dans une petite maison de Phoenix, la capitale de l'Etat. L'horrible scène s'est déroulée au mois de juillet, sans qu'une date précise n'ait pour l'heure été établie, rapporte la chaîne américaine locale KPHO.

C'est un voisin qui a donné l'alerte. Alors qu'il cherchait à prendre des nouvelles de Trina Heisch, la victime âgée de 49 ans, il est tombé sur son compagnon, délirant, nu et couvert de sang. 

Devant la police après son interpellation, le prévenu a reconnu les faits, tout en expliquant qu'il avait, juste avant de passer à l'acte, consommé du cannabis ainsi que du "Spice", une version synthétique de la marijuana connue pour ses effets plus dangereux et imprévisibles que l'herbe originale. Concernant le meurtre de son épouse, l'Américain a affirmé qu'il cherchait à "faire sortir le diable qui était en elle". 

Il s'auto-mutile

Après avoir commis son méfait, l'accusé s'est également coupé le bras gauche au niveau du poignet, s'amputant ainsi de la main, avant de sortir de son propre orbite son oeil droit. Au cours d'une audition préliminaire devant le juge, ce lundi, Keneth Wakefield a été qualifié de "danger pour la communauté" et placé sous mandat de dépôt. Son procès devrait débuter dès ce mois d'août.

Connu pour des troubles mentaux par les forces de l'ordre, il avait déjà passé 10 ans dans un hôpital psychiatrique après avoir poignardé des proches. Sa victime, Trina Hesich, avait également connu des problèmes de cet ordre: en 2000, elle avait tenté de tuer son fils de 15 ans en le poignardant, ce qui lui avait valu d'être internée une décennie dans un centre spécialisé.

Jé. M.