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États-Unis

États-Unis: Hunter Biden, le fils du président, va être auditionné par une commission parlementaire

Doublement inculpé par la justice fédérale, Hunter Biden, 53 ans, est l'une des cibles privilégiées des opposants républicains, à quelques mois de l'élection présidentielle de novembre pour laquelle son père Joe Biden se représente.

Deux commissions parlementaires dominées par la majorité républicaine ont annoncé jeudi, après des mois de passe d'armes, que le fils du président américain Joe Biden, Hunter Biden, sera auditionné fin février au sujet d'affaires douteuses à l'étranger dont elles l'accusent.

Hunter Biden se présentera pour "une déposition le 28 février" devant la commission des affaires judiciaires et celle de la supervision au sein de la Chambre des représentants, à majorité républicaine, ont annoncé dans un communiqué commun leurs deux patrons.

"La déposition de Hunter interviendra après plusieurs entretiens avec des membres de la famille Biden et des proches", ont ajouté Jim Jordan et James Comer.

Ils n'ont toutefois pas précisé si l'audition aurait lieu à huis clos ou non, un point de discorde avec Hunter Biden.

Une auditio publique?

La semaine dernière, les deux commissions ont recommandé qu'il soit reconnu coupable d'obstruction aux prérogatives d'enquête du Congrès pour avoir refusé de participer à une audition à huis clos sur ses intérêts financiers à l'étranger. Lui réclame une audition publique.

Inculpé pour fraude fiscale et détention illégale d'arme, Hunter Biden, dont le passé est semé d'addictions, a plaidé non coupable de ces deux chefs d'accusation.

Les deux commissions l'accuse par ailleurs d'avoir fait des affaires douteuses en Ukraine et en Chine en capitalisant sur les réseaux et le nom de son père.

Les conservateurs à la Chambre ont aussi lancé une enquête en destitution contre Joe Biden, qu'ils accusent d'avoir usé de son influence lorsqu'il était vice-président de Barack Obama (2009-2017) pour permettre à son fils Hunter de mener ces affaires à l'étranger. Le président et son fils nient ces accusations en bloc.

A.G avec AFP