BFMTV
États-Unis

États-Unis: Ella Emhoff, la belle-fille de Kamala Harris, signe avec une agence de mannequins

Cole et Ella Emhoff, les enfants de l'époux de Kamala Harris, lors de l'investiture de Joe Biden

Cole et Ella Emhoff, les enfants de l'époux de Kamala Harris, lors de l'investiture de Joe Biden - Win McNamee - Pool - AFP

Après une apparition remarquée à l'investiture de Joe Biden, sanglée dans son long manteau Miu Miu, la belle-fille de la vice-présidente des Etats-Unis, va signer un contrat de mannequin.

Encore mieux que la Fashion Week, l'investiture de Joe Biden a permis de lancer la carrière de deux néo-mannequins. Après la jeune poétesse Amanda Gorman, c'est au tour de Ella Emhoff, belle-fille de Kamala Harris, d'être recrutée par l'agence de mannequins IMG Models.

La jeune femme de 21 ans, fille de Douglas Emhoff, premier "Second gentleman", a fait sensation le 20 janvier dernier, sanglée dans un manteau Miu Miu devenu viral sur les réseaux sociaux. Il n'en fallait pas plus pour la bombarder "icône de la mode".

À vrai dire, l'agence IMG avait repéré la belle-fille de la future vice-présidente dès l'été 2020, pendant les primaires démocrates, alors que toute la famille Emhoff soutenait le ticket Biden-Harris.

Bikini en crochet

Sur Instagram, où 336.000 personnes la suivent - elle a gagné 250.000 abonnés depuis l'investiture - la jeune femme affiche un look décalé, coloré, à base de pantalons tricotés, grosses lunettes et tatouages. Sur un cliché où elle laisse apparaître ses aisselles velues, elle arbore par exemple un bikini en crochet vert pomme et vert gazon.

Ella Emhoff, dont la mère Kerstin Emhoff travaille dans l'industrie du cinéma - elle est productice - n'avait jamais envisagé travailler dans la mode.

"J'ai été très surprise quand tout ça est arrivé avec IMG, parce que, plus jeune, ça ne faisait pas trop partie de mon plan de carrière", explique-t-elle au New York Times, bien qu'elle ait fait un peu de mannequinat ces dernières années.

Adepte de la "slow fashion"

"Ayant eu, comme beaucoup de jeune filles, des problèmes de confiance en soi, je trouvais ça assez intimidant et effrayant de s'engager dans cet univers hyper centré sur le corps", ajoute-t-elle, confiant au journal avoir changé d'avis en voyant la diversité des mannequins d'aujourd'hui, et la possibilité de participer à ces changements, en tant qu'artiste.

Adepte de la "slow fashion", et fervent soutien de la communauté "queer", Ella Emhoff pourrait incarner le nouveau visage d'un monde du mannequinat qui se veut plus ouvert et plus vert.

Magali Rangin