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États-Unis: 6 ans de prison pour avoir agressé un policier mort lors de l'assaut du Capitole

Des manifestants lors de l'assaut du Capitole, le 6 janvier 2021

Des manifestants lors de l'assaut du Capitole, le 6 janvier 2021 - Samuel Corum / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP

Julian Khater avait aspergé Brian Sicknick avec du "spray anti-ours". Le policier était décédé le lendemain, un rapport d'autopsie concluant qu'il était mort de causes "naturelles".

Un Américain a été condamné ce vendredi à plus de six ans de prison pour avoir aspergé durant l'assaut du Capitole une substance chimique contre un policier, Brian Sicknick, mort à l'hôpital le lendemain.

Julian Khater avait plaidé coupable d'avoir utilisé du "spray anti-ours", un puissant aérosol qui sert à repousser ces grands mammifères, lors de l'attaque contre le siège de la démocratie américaine, le 6 janvier 2021.

Le policier de 42 ans était décédé à l'hôpital le 7 janvier, un rapport d'autopsie concluant finalement qu'il était mort de causes "naturelles" après deux accidents vasculaires cérébraux (AVC).

Il n'était pas poursuivi pour homicide

Dans un communiqué publié ce jour-là, la police avait déclaré qu'il "avait été blessé lors d'une confrontation avec des manifestants" et qu'il "s'était effondré en arrivant dans les bureaux de son équipe".

Dans une vidéo, citée dans l'acte d'accusation, Julian Khater était vu en train de demander à un autre manifestant de lui passer "ce truc à ours", avant de sortir du sac à dos de ce dernier une bombe aérosol. Un peu plus tard, il projetait son contenu vers le visage de trois agents, dont celui de Brian Sicknick.

Le trentenaire faisait l'objet de neuf chefs d'inculpation, dont "agression d'un agent avec une arme dangereuse" mais n'était pas poursuivi pour homicide.

Le sort tragique de Brian Sicknick avait ému de nombreux Américains, choqués par la prise du Congrès par les militants pro-Trump. Sa dépouille avait été exposée au Capitole, un honneur exceptionnel, et Joe Biden lui avait rendu hommage sur place.

S.R. avec AFP