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États-Unis

Donald Trump va-t-il renoncer à interdire aux musulmans d'entrer aux Etats-Unis?

Donald Trump va-t-il changer de ton sur les musulmans?

Donald Trump va-t-il changer de ton sur les musulmans? - AFP

Le candidat républicain va-t-il opérer un changement de ton au sujet de ses propositions anti-musulmans? Selon des sources au sein de son équipe de campagne, le milliardaire serait en train d'affiner sa stratégie sur la question.

Va-t-il faire un rétropédalage, alors que la dernière ligne droite de la campagne présidentielle a démarré? Selon CNN, le candidat républicain à la Maison Blanche, Donald Trump aurait renoncé à son projet d'interdire l'entrée des musulmans sur le territoire des Etats-Unis, l'une des propositions phares de sa campagne.

Une stratégie "affinée"?

La chaîne de télévision américaine a rapporté cette information lundi, en se basant sur les propos qu'auraient tenu plusieurs membres de l'équipe de campagne de Donald Trump, notamment sa porte-parole Katrina Pierson, selon qui le magnat de l'immobilier va "affiner sa stratégie" sur la question.

Une autre porte-parole de la campagne du milliardaire, Hope Hicks, avait également indiqué à CNN quelques jours plus tôt que cette interdiction d'entrée se concentrerait sur les seuls pays qualifiés par Donald Trump d'"Etats terroristes". 

Depuis sa proposition choc consistant à empêcher l'entrée de musulmans aux Etats-Unis, formulée fin 2015, le candidat républicain a enfoncé le clou, notamment après la tuerie d'Orlando, appelant à recourir au contrôle au faciès pour les musulmans, et à durcir la politique répressive. 

En difficulté dans les sondages

S'il se confirme, ce changement de ton dans la réthorique anti-musulmans, dont Donald Trump a fait son fond de commerce, intervient au moment où l'homme d'affaires se retrouve en difficultés dans les sondages. Selon une enquête d'opinion du Washington Post-ABC publiée dimanche, sa rivale Hillary Clinton le devance désormais de 10 points. 

L'ancienne secrétaire d'Etat, 68 ans, obtiendrait 51% des votes contre 39% pour l'homme d'affaires new-yorkais si l'élection du 8 novembre avait lieu aujourd'hui.

Adrienne Sigel