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États-Unis

Discours sur l'état de l'Union: Biden entend livrer au Congrès un message "d'unité" et de "justice"

Le président américain Joe Biden à la Maison Blanche, le 25 janvier 2023.

Le président américain Joe Biden à la Maison Blanche, le 25 janvier 2023. - Andrew CABALLERO-REYNOLDS / AFP

Le président américain va s'exprimer devant le Congrès pour le traditionnel discours sur l'état de l'Union pour la deuxième fois de son mandat.

Il veut "finir le travail": Joe Biden, qui envisage de se représenter en 2024, va livrer ce mardi devant le Congrès un message "d'unité" politique, de soutien aux "oubliés" de la croissance et de confiance dans la démocratie américaine, selon lui "meurtrie" mais "préservée".

"L'histoire de l'Amérique est une histoire de progrès et de résilience", va dire le président américain, selon des extraits de son "discours sur l'état de l'Union" diffusés à l'avance par la Maison Blanche.

Sur cette grande allocution annuelle de politique générale, par laquelle tout président américain remplit son obligation constitutionnelle d'informer le Congrès, plane déjà la perspective de la présidentielle de 2024. Et donc d'un match retour entre Joe Biden, pas encore officiellement dans la course, et son prédécesseur Donald Trump.

Oeuvrer pour les "oubliés" de la croissance

Biden assurera que la démocratie américaine, bien que "meurtrie" comme l'a montré le 6 janvier 2021 l'assaut du Capitole par des partisans de Donald Trump, reste "préservée et inviolée."

Face au marasme ambiant, le démocrate de 80 ans, encombré par son âge et par des sondages en général calamiteux, espère toujours rallier les Américains à son projet économique.

Il promettra mardi d' oeuvrer pour les "oubliés" de la croissance. "Trop de gens ont été laissés pour compte ou traités comme s'ils étaient invisibles", va déclarer le démocrate. Le président américain appellera à taxer plus lourdement les très riches et les grandes entreprises qui gâtent leurs actionnaires.

Le démocrate réclame de pouvoir "finir le travail", en concrétisant les promesses qui l'ont porté à la Maison Blanche: guérir "l'âme" de l'Amérique, "reconstruire" la classe moyenne et "unifier le pays".

L'une des inconnues de la soirée sera le comportement pendant le discours des parlementaires de la droite radicale, montés en puissance pendant le mandat de Donald Trump, et dont certaines figures, comme Marjorie Taylor Greene, jouent désormais un rôle clé au Congrès.

A.G avec AFP