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États-Unis

Ces présidents pour qui l'élection de Trump est une bonne nouvelle

De gauche à droite, Viktor Orban, Vladimir Poutine, Benyamin Netanyahou, Recep Tayyip Erdogan et Rodrigo Duterte

De gauche à droite, Viktor Orban, Vladimir Poutine, Benyamin Netanyahou, Recep Tayyip Erdogan et Rodrigo Duterte - Reuters

L’élection de Donald Trump à la tête des États-Unis la semaine dernière a provoqué une onde de choc mondiale. Si la plupart des présidents ont gratifié le milliardaire des félicitations de rigueur, certains dirigeants se sont réjouis du choix des Américains.

Loin de l'allocution glaciale de François Hollande qui déclarait que l'élection de Donald Trump ouvrait une "période d'incertitudes", certains dirigeants ont chaleureusement félicité le milliardaire.

Pour Vladimir Poutine par exemple, la future présidence du milliardaire pourrait changer la donne et réchauffer de nouveau les relations russo-américaines.

"Nous avons écouté ses propos quand il était encore candidat qui allaient dans le sens d'une restauration des relations entre la Russie et lest Etats-Unis. Comme je l'ai dit à de nombreuses reprises, ce n'est pas de notre faute que les relations diplomatiques entre nos deux pays soient dans le piètre état où elles sont aujourd'hui", a expliqué le Président russe le jour-même de l'annonce des résultats.

"La Russie est prête à reprendre de véritables relations avec les Etats-Unis", a-t-il annoncé alors que le mandat Obama a été marqué par un refroidissement des relations entre les deux pays.

L'enthousiasme de Netanyahou

Même son de cloche du côté d'Israël, partenaire historique des Etats-Unis et dont les rapports se sont dégradés sous la présidence de Barack Obama.

Le Premier ministre israélien s'est réjoui du choix des Américains et a félicité le président élu de manière très chaleureuse. "Vous êtes un grand ami d'Israël", s'est enthousiasmé Benyamin Netanyahou, affirmant que Donald Trump avait "montré son soutien à Israël de manière concrète à travers les années".

"J'attends avec impatience de pouvoir travailler avec vous pour faire avancer les questions de sécurité, de prospérité et de paix", a-t-il affirmé".

Si du côté de la Turquie, le président Recep Tayyip Erdogan s'est montré moins expansif, le dirigeant a néanmoins estimé que le choix des américains était "le bon" et leur a souhaité "un avenir prospère".

Le Premier ministre a quant à lui déclaré espéré que l'alliance et le partenariat avec les Etats-Unis allaient "se développer", appelant également "le nouveau président américain" à livrer à la Turquie "le plus rapidement possible" le prédicateur Fethullah Gülen, accusé d'avoir ourdi le putsch manqué en juillet et qui vit en exil au Pays de l'oncle Sam.

Le retour à "la vraie démocratie" selon Orban

Aux Philippines, le sulfureux Rodrigo Duterte était également emballé par cette élection surprise. "Longue vie à lui", s'est exclamé le chef d'Etat qui avait traité Barack Obama de "fils de pute".

"Je ne veux plus me quereller avec les Etats-Unis puisque maintenant Trump est le président... Nous sommes pareils tous les deux, nous jurons souvent à la moindre occasion", a assuré le dirigeant.

Enfin pour Viktor Orban, l'élection de Donald Trump est une excellente nouvelle pour la "civilisation occidentale". Un "événement historique" qui selon lui, permet de "se libérer des barrières d'une idéologie pour pouvoir enfin retourner à la réalité". Le Premier ministre hongrois estime que c'est surtout le retour "à la vraie démocratie".

Marie-Caroline Meijer