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États-Unis

Assaut du Capitole: Joe Biden critique l'inaction de Donald Trump durant cet "enfer digne du Moyen Âge"

Joe Biden et Donald Trump, durant leur dernier débat de la campagne pour la présidentielle américaine à Nashville, dans le Tennessee, le 22 octobre 2020

Joe Biden et Donald Trump, durant leur dernier débat de la campagne pour la présidentielle américaine à Nashville, dans le Tennessee, le 22 octobre 2020 - JIM BOURG © 2019 AFP

L'actuel président américain a estimé qu'on ne pouvait pas "être pro-insurrection et pro-police", ou "pro-insurrection et pro-démocratie".

Joe Biden a critiqué lundi l'inaction de son prédécesseur Donald Trump lors de l'assaut du Capitole, le 6 janvier 2021, qu'il a qualifié "d'enfer digne du Moyen Âge".

"Pendant trois heures, l'ancien président des Etats-Unis, battu, a observé les événements se produire, assis dans le confort de sa salle à manger privée, près du Bureau ovale", a lancé le président démocrate en marge d'une conférence d'une organisation de chefs policiers afro-américains.

"Tandis qu'il faisait ça, des policiers courageux ont vécu un enfer digne du Moyen Âge (...), en étant recouverts de sang, cernés par un carnage, face à une foule déchaînée qui croyait aux mensonges du président vaincu", a-t-il poursuivi.

"Donald Trump n'a pas eu le courage d'agir"

"La police a été héroïque ce jour-là. Donald Trump n'a pas eu le courage d'agir", a souligné Joe Biden, notant qu'on ne pouvait pas "être pro-insurrection et pro-police", ou "pro-insurrection et pro-démocratie".

Ces critiques font écho aux conclusions de la commission d'enquête parlementaire sur l'attaque du 6 janvier, qui a estimé lors d'une audition publique jeudi dernier que le milliardaire républicain avait "failli à son devoir de commandant en chef" en n'intervenant pas pour stopper pendant trois heures le déferlement de violences de ses partisans au Congrès.

Joe Biden, critiqué par ses adversaires pour le regain de violences dans le pays, est à quelques mois d'élections législatives cruciales, qui pourraient voir le parti républicain reprendre la Chambre des représentants actuellement dominée par les démocrates.

H.G. avec AFP