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Amérique du Nord

États-Unis: le tueur en série surnommé "Tourniquet killer" a été exécuté

Anthony Shore, le 18 octobre 2017.

Anthony Shore, le 18 octobre 2017. - STF / Texas Department of Criminal Justice / AFP

Après quatre meurtres et plusieurs viols sur une décennie, le tueur en série Anthony Shore a finalement été exécuté ce jeudi 18 janvier. C'est la première exécution de l'année aux États-Unis.

L'État américain du Texas a mis à mort ce jeudi un tueur en série qui a marqué les annales criminelles en étranglant ses victimes, cette exécution étant la première de l'année aux Etats-Unis. Surnommé le "Tourniquet killer" (le "tueur au garrot"), Anthony Shore, 55 ans, a reçu une injection létale dans sa prison au nord de Houston. 

Ce père de famille, présenté comme particulièrement doué en musique, avait avoué avoir tué une fillette, deux adolescentes et une femme d'origine hispanique sur une décennie. D'autres femmes ont relaté qu'il les avait violées.

Quatre meurtres et plusieurs viols

L'arrestation de cet homme à la vie apparemment bien rangée est intervenue huit ans après son dernier crime connu, le meurtre en 1995 d'une adolescente de 16 ans, Dana Sanchez. Il a été confondu par des analyses ADN.

Anthony Shore a aussi assassiné une fillette de 9 ans, Diana Rebollar, et une autre adolescente, Laurie Tremblay, âgée de 14 ans. Mais c'est le viol et le meurtre en 1992 d'une jeune fille de 21 ans, Maria del Carmen Estrada, qui lui a valu sa condamnation à mort.

Une existence "normale en apparence"

Durant toutes ces années, il a mené une existence normale en apparence, travaillant, élevant ses filles et jouant dans des clubs de jazz. À la fin des années 1990, il avait plaidé coupable d'agressions sexuelles sur ses filles et avait été enregistré sur le fichier des délinquants sexuels, les autorités prélevant son ADN. 

Placé en garde à vue, le suspect avait avoué ce meurtre ainsi que les autres. Après avoir demandé à être condamné à la peine de mort lors de son procès en 2004, Anthony Shore s'était ravisé durant sa détention et a passé ces dernières années à lancer des recours pour repousser la sentence.

S.Z avec AFP