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Une femme de 83 ans oubliée dans son fauteuil roulant le soir de Noël

Image d'illustration prise à Ivry-sur-Seine, le 1 octobre 2017

Image d'illustration prise à Ivry-sur-Seine, le 1 octobre 2017 - THOMAS SAMSON / AFP

Une octogénaire a passé la soirée à attendre que l'on vienne l'extraire de son fauteuil roulant pour la coucher, le 25 au soir. C'est finalement la voisine de la vieille dame qui viendra l'aider.

Une dame âgée de 83 ans et en fauteuil roulant a attendu toute la soirée de Noël qu'une infirmière vienne la sortir de son fauteuil roulant, pour la mettre dans son lit, près de Montréal. Mais l'octogénaire a été complètement oubliée le soir du 25 décembre, comme le relate Le Journal de Montréal.

Simone Gryson a décidé de raconter la soirée qu'elle a vécue. "Même un chien est mieux traité", s’indigne-t-elle dans les colonnes du Journal de Montréal, lorsqu'elle raconte l’épisode douloureux qui lui a gâché son dernier Noël. Vivant dans la ville de Longueuil, située non loin de Montréal, Simone Gryson attendait ce soir-là la venue d'une employée du Centre local de services communautaires (CLSC).

Personne ne viendra l'extraire de son fauteuil le 25 au soir

Ce centre local est un organisme public mis en place au Québec, permettant entre autre aux personnes âgées d'avoir accès à des services en matières de santé. Depuis qu'elle a été atteinte d'une tumeur au cerveau il y a une dizaine d'années, Simone Gryson est partiellement paralysée. Elle se déplace uniquement dans un fauteuil roulant, duquel elle ne peut s'extraire elle-même. Des employés de ce centre viennent donc le matin pour la mettre dans son fauteuil, et le soir pour l'en extraire. 

Le 25 décembre au soir, elle attend donc qu'une employée vienne la coucher, mais personne ne se présentera. "J’ai appelé le service de garde du CLSC quatre fois, mais personne ne répondait", explique-t-elle. 

Forcée d'appeler la voisine pour l'aider

Vers minuit, en désespoir de cause, elle finit par faire appel à sa voisine. "Elle partait au travail", raconte Simone Gryson. "Elle m’a dit 'j’ai juste le temps de te mettre au lit, mais je ne peux pas te déshabiller.' Je lui ai répondu de faire du mieux qu’elle pouvait". 

L'octogénaire a donc été forcée de s’endormir toute habillée, avouant avoir passé "une nuit d'horreur et d'abandon". Contacté par Le Journal de Montréal, le CLSC explique que le retard du 24 décembre est dû à la météo et que l’incident du 25 provient d’une erreur individuelle.

S.Z