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"Alerte info, bande d'abrutis": un fugitif canadien se trahit en postant un message sur Facebook

Les images des caméras de surveillance d'un bus montrant un septuagénaire se faire pousser hors d'un bus à Las Vegas

Les images des caméras de surveillance d'un bus montrant un septuagénaire se faire pousser hors d'un bus à Las Vegas - Las Vegas PD

Placé en liberté conditionnelle, Jessie Dean Kowalchuk avait quitté son domicile il y a trois ans pour s'installer dans une province voisine.

Un homme recherché par la police en Colombie-Britannique, dans l'ouest du Canada, a été arrêté dans une ville de la province voisine après avoir révélé sa localisation dans un message Facebook envoyé à une télévision locale qui avait diffusé son avis de recherche.

Après avoir vu sa photo sur le site de la chaîne de télévision locale CFJC Today, située à Kamloops, en Colombie-Britannique, Jessie Dean Kowalchuk leur a envoyé un message sur Facebook: "Alerte info, bande d'abrutis: je suis à Edmonton et ne reviendrai pas", selon un article de ce média publié mardi soir.

Informées de ce message par la chaîne, les autorités, qui recherchaient le suspect en Colombie-Britannique, ont alors demandé à étendre le mandat à la province voisine de l'Alberta, où se situe Edmonton.

"Le ton de son message était très désobligeant"

Le 10 mai, la police de cette capitale provinciale a retrouvé et arrêté Jessie Dean Kowalchuk. Il a ensuite été renvoyé à Kamloops, où il fait face à plusieurs chefs d'accusation pour manquement aux obligations de sa liberté conditionnelle.

"Nous sommes très satisfaits du fait que Jessie Kowalchuk ait envoyé un message indiquant où il habitait en Alberta", a réagi Jodi Shelkie, porte-parole de la police fédérale de Kamloops, citée par les médias locaux. "Le ton de son message était très désobligeant, disant que la GRC (police fédérale, ndlr) avait raté son coup, parce qu'il vivait à Edmonton depuis trois ans", a-t-elle poursuivi. 

Les personnes recherchées "ne peuvent pas déménager pour éviter leurs problèmes juridiques", a-t-elle prévenu. "Tôt ou tard, la police les retrouvera".

Mélanie Rostagnat avec AFP