BFMTV
Amérique Latine

Rejet du pourvoi de F. Cassez: MAM parle de décision «déplorable»

Le rejet du pourvoi de la Française Florence Cassez, emprisonnée au Mexique depuis plus de cinq ans, pèsera sur les relations franco-mexicaines, a déclaré jeudi la ministre française des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie. /Photo prise le 22 janvier

Le rejet du pourvoi de la Française Florence Cassez, emprisonnée au Mexique depuis plus de cinq ans, pèsera sur les relations franco-mexicaines, a déclaré jeudi la ministre française des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie. /Photo prise le 22 janvier - -

Le rejet du pourvoi de la Française Florence Cassez, emprisonnée au Mexique depuis plus de cinq ans, pèsera sur les relations franco-mexicaines, a déclaré jeudi la ministre française des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, qui a dénoncé une décision « déplorable ».

« Je suis consternée par la décision du tribunal de cassation qui confirme la sentence du juge d'appel à l'encontre de Florence Cassez. C'est un déni de justice", a-t-elle dit dans un communiqué.

« Cette décision est déplorable. Cette décision va peser sur nos relations bilatérales », a-t-elle ajouté en précisant que le gouvernement français allait « explorer toutes les voies de droit à sa disposition, sur le plan national et international, pour accompagner les actions que Florence Cassez décidera d'entreprendre ».

Pour la France, l'« amparo » - pourvoi en cassation -, dernière voie de recours au Mexique pour Florence Cassez, 36 ans, qui a été condamnée pour des séquestrations, aurait du corriger des irrégularités de procédure et des erreurs judiciaires, ce qui n'aurait pas été fait.

« Les conditions dans lesquelles cette décision a été prise sont inadmissibles. Aucun des éléments fondamentaux de droit ou de fait soulevés par la défense de Florence Cassez n'a été pris en compte comme ils auraient dû l'être dans un Etat de droit », poursuit Michèle Alliot-Marie.
Cette dernière dénonce un montage policier, une violation de la présomption d'innocence, l'absence d'enquête véritable, la mise à l'écart des témoins présentés par la défense et la violation des droits consulaires par les autorités mexicaines lors de l'arrestation de Florence Cassez.