BFMTV
Amérique Latine

Equateur: la colistière du candidat à la présidentielle assassiné reprend le flambeau

L'équatorienne Andrea Gonzalez, l'ex-colistière du candidat assassiné Fernando Villavicencio, lors d'un hommage à l'homme politique le 11 août 2023.

L'équatorienne Andrea Gonzalez, l'ex-colistière du candidat assassiné Fernando Villavicencio, lors d'un hommage à l'homme politique le 11 août 2023. - API/AFP

L'écologiste équatorienne Andrea Gonzalez remplacera Fernando Villavicencio, le candidat à la présidentielle assassiné mercredi dernier, pour le scrutin du 20 août.

Elle reprend le flambeau. Andrea Gonzalez, la colistière du candidat à la présidentielle équatorienne assassiné Fernando Villavicencio, le remplacera pour le scrutin du 20 août, a annoncé samedi son parti Construye (centriste).

Fernando Villavicencio, un journaliste de 59 ans en croisade contre la corruption dans son pays, qui était en deuxième position dans les enquêtes sur les intentions de vote à la présidentielle, a été tué par balles le 9 août alors qu'il quittait une réunion électorale dans la capitale, Quito.

Défense de l'environnement

Andrea Gonzalez, une écologiste de 36 ans, était une alliée de longue date de Fernando Villavicencio.

"Le nom du candidat à la vice-présidence sera annoncé dans les prochaines heures, et il sera choisi parmi les plus fidèles de ceux qui ont partagé les combats du camarade Fernando Villavicencio," a précisé le parti.

Andrea Gonzalez s'est consacrée en particulier à la défense des océans et de la mangrove, à la lutte contre la déforestation et le trafic d'animaux sauvages. Elle doit participer dimanche à Quito à un débat présidentiel.

La plus grande partie de l'Equateur est depuis l'assassinat soumise à l'état d'urgence, et le président Guillermo Lasso a accusé le crime organisé d'être responsable du meurtre. Six Colombiens ont déjà été arrêtés dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat de Fernando Villavicencio, et un a été tué juste après l'attentat.

Samedi, des milliers de soldats et policiers ont participé samedi au transfert, dans une nouvelle prison de haute sécurité, du chef du plus puissant gang d'Equateur, accusé d'avoir menacé de mort Fernando Villavicencio.

François Blanchard avec AFP