Colombie: un groupe de l'ELN revendique un attentat contre la police
Une des attaques à l'explosif tuant sept policiers et faisant des dizaines de blessés, attribuées dans un premier temps aux narcotrafiquants, a été revendiquée ce dimanche par un groupe de l'ELN (l'Armée nationale de libération), la dernière guérilla active du pays. Trois attentats en 24 heures ont pris pour cible des commissariats en Colombie.
Dans la nuit de samedi à dimanche, peu avant minuit, un engin a explosé dans un petit poste de commandement de la municipalité de Santa Rosa, dans le département de Bolivar, tuant deux policiers.
La veille, une bombe tuait cinq policiers
Une autre attaque à l'explosif dimanche contre un commissariat de la municipalité de Barranquilla a blessé quatre policiers et un civil. C'est dans un commissariat de cette même ville qu'une bombe avait tué, la veille, cinq policiers et blessé 41 personnes dont cinq se trouvent dans un état critique, selon une source policière.
Dimanche, un groupe appartenant à la guérilla colombienne de l'ELN, le Front de guerre urbain national, a revendiqué l'attentat de samedi à Barranquilla, dans une déclaration sur une page web dont la véracité n'a pas été confirmée par le haut commandement de l'organisation.
Des sources de l'Armée nationale de libération (ELN) consultées par l'AFP à Quito, siège de pourparlers de paix entre l'ELN et le gouvernement colombien qui sont actuellement suspendus, n'ont ni confirmé ni démenti la revendication du groupe en question.