BFMTV
Colombie

Colombie: le président dément que quatre enfants perdus dans la jungle ont été retrouvés

Le président colombien Gustavo Petro à l'ouverture du Forum de Paris sur la paix, le 11 novembre 2022 à Paris

Le président colombien Gustavo Petro à l'ouverture du Forum de Paris sur la paix, le 11 novembre 2022 à Paris - STEPHANE DE SAKUTIN © 2019 AFP

Il avait annoncé mercredi sur Twitter que les quatre enfants disparus après le crash le 1er mai d'un petit avion avaient été retrouvés sains et saufs. Les recherches se poursuivent.

Le président colombien Gustavo Petro a démenti ce jeudi sur Twitter le sauvetage de quatre enfants disparus dans la jungle amazonienne après le crash le 1er mai du petit avion qui les transportait, indiquant que les recherches se poursuivent.

"J'ai décidé de supprimer le tweet car les informations fournies (...) n'ont pas pu être confirmées. Je regrette ce qui s'est passé", a-t-il écrit.

Il a également indiqué que "les forces militaires et les communautés indigènes poursuivront leurs recherches sans relâche".

Mercredi, il avait annoncé sur Twitter que les enfants, âgés de 13 ans, 9 ans et 4 ans , ainsi qu'un bébé de 11 mois, avaient été retrouvés.

L'aéronef, un Cessna 206, qui transportait sept passagers, avait disparu des radars le 1er mai dans les environs de San José del Guaviare (sud) où il devait se rendre. L'appareil a été retrouvé lundi à la verticale le nez écrasé au sol dans une végétation dense.

Trois corps ont été récupérés par les secours, ceux du pilote, de la mère des enfants et d'un dirigeant de la communauté indigène Uitoto, à laquelle appartenaient tous les passagers.

Plus de cent militaires participent encore aux recherches

L'espoir de retrouver les enfants vivants a été alimenté par la découverte dans la jungle d'effets personnels, ainsi que de fruits en partie mangés et d'un biberon. Un "abri de fortune fait de bâtons et de branches" entretient l'espoir des sauveteurs qu'il y aurait au moins un survivant.

La jungle est très dense et dangereuse dans cette région particulièrement reculée, et les recherches sont rendues difficiles par la présence d'animaux sauvages, d'arbres pouvant mesurer jusqu'à 40 mètres de haut et de fortes pluies.

Plus de cent militaires aidés de chiens renifleurs participent aux recherches avec l'aide de membres des communautés autochtones. Les causes de l'accident n'ont pas encore pu être déterminées.

Selon la protection civile, le pilote avait signalé des problèmes au niveau du moteur de l'avion avant que celui-ci ne disparaisse des radars.

L.D. avec AFP