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Présidentielle au Brésil: Jair Bolsonaro demande à ses partisans de "débloquer les routes"

Le président brésilien et candidat à sa réélection Jair Bolsonaro à Brasilia, le 17 octobre 2022.

Le président brésilien et candidat à sa réélection Jair Bolsonaro à Brasilia, le 17 octobre 2022. - EVARISTO SA / AFP

Battu au second tour de l'élection présidentielle brésilienne, Jair Bolsonaro a demandé mercredi à ses partisans de "débloquer les routes", tout en soutenant les "manifestations légitimes."

Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux ce mercredi, Jair Bolsonaro a demandé aux manifestants de "débloquer les routes", trois jours après l'annonce de sa défaite face Lula au second tour de l'élection présidentielle brésilienne.

Depuis l'annonce des résultats officiels (50,9% pour le candidat de gauche, 49,1% pour le président sortant d'extrême droite) de nombreux partisans de Jair Bolsonaro ont protesté, refusant d'admettre sa défaite. Mardi, la police routière fédérale rapportait 250 barrages routiers, totaux ou partiels, dans au moins 23 des 27 États du Brésil.

"Protestez d'une autre manière"

D'autres manifestations qui se tiennent dans tout le Brésil, dans d'autres endroits, font partie du jeu démocratique, elles sont les bienvenues", a-t-il toutefois ajouté. "Protestez d'une autre manière, dans d'autres lieux, c'est très bien".

"Je suis avec vous et je suis sûr que vous êtes avec moi. Ma demande concerne les routes. Nous allons les débloquer pour le bien de notre nation", a également déclaré le chef de l'Etat battu d'une courte tête par le candidat de gauche Luiz Inacio Lula da Silva

Des milliers de bolsonaristes se sont rassemblés mercredi devant des lieux de commandement militaire pour réclamer une intervention de l'armée à la suite de la défaite de leur chef de file face à l'ex-président Lula (2003-2010).

Ces manifestations sont survenues au lendemain de l'autorisation donnée par Jair Bolsonaro pour faire la transition avec l'équipe de Lula, sans toutefois mentionner sa défaite ni féliciter son adversaire.

Ariel Guez avec AFP