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Brésil

Mondial 2014: la justice déclare illégale la grève du métro de Sao Paulo

Une station de métro fermée, le 6 juin 2014 à São Paulo.

Une station de métro fermée, le 6 juin 2014 à São Paulo. - -

Les salariés du métro de São Paulo manifestent pour réclamer une hausse des salaires de 12,5%. La justice brésilienne a déclaré dimanche illégale la grève qu'ils menaient, à quelques jours de l'ouverture du mondial de football au Brésil.

La justice brésilienne a déclaré dimanche illégale la grève des employés du métro de la mégapole brésilienne, qui sera hôte jeudi de la cérémonie et du match d'ouverture du Mondial de football, a-t-on appris de source syndicale.

"Le tribunal (régional du travail de Sao Paulo) a jugé que la grève était abusive. Nous allons nous réunir cette après-midi en assemblée générale pour décider si nous continuons la grève ou non", a déclaré dans un premier tempsThiago Marcelino Perreira, un porte-parole du syndicat des employés du métro. Les employés du métro de Sao Paulo ont finalement voté la poursuite de la grève.

Les grévistes ont menacé samedi de poursuivre leur mouvement pendant le Mondial s'ils n'obtenaient pas gain de cause. Quitte à perturber sérieusement l'accès au Corinthians Arena où se jouera jeudi le match d'ouverture Brésil - Croatie devant plus de 60.000 spectateurs, la présidente brésilienne Dilma Rousseff et onze chefs d'Etat.

Métro fermé, jusqu'à 250 kilomètres de bouchons

"Tant qu'il aura de la force, le mouvement va continuer et il est possible qu'il aille jusqu'à la Coupe du monde", avait averti samedi le porte-parole du syndicat des employés du métro de Sao Paulo, Rogerio Malaquias.

Les grévistes exigent un réajustement salarial d'au moins 12,2% en raison de l'augmentation du coût de la vie. Ils ont rejeté vendredi la dernière contre-offre de 9,5% faite par le gouvernement de l'Etat de Sao Paulo.

Leur mouvement a plongé la mégapole brésilienne de 20 millions d'habitants , déjà habituellement surengorgée, dans un indescriptible chaos jeudi et vendredi: jusqu'à 250 kilomètres de bouchons à l'heure de pointe, files interminables de Paulistes devant les arrêts d'autobus...

M. P. avec AFP