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Brésil: "Nous reviendrons", promet Dilma Rousseff après sa destitution

Dilma Rousseff réagit à l'annonce de sa destitution, le 31 août 2016, à Brasilia.

Dilma Rousseff réagit à l'annonce de sa destitution, le 31 août 2016, à Brasilia. - Evaristo Sa - AFP

Destituée par le Sénat brésilien ce mercredi, la dirigeante a dénoncé un "coup d'Etat parlementaire" et assuré qu'elle "reviendrait".

La présidente destituée du Brésil Dilma Rousseff a prévenu ce mercredi qu'elle "reviendrait", à l'issue du vote des sénateurs qui ont décidé à une large majorité de l'écarter du pouvoir pour maquillage des comptes publics. "Nous reviendrons", a lancé l'ancienne guérillera de 68 ans, qui n'a pas perdu ses droits civiques malgré son éviction, avant d'ajouter: "Il ne s'agit pas d'un adieu mais d'un 'à bientôt'".

"Coup d'Etat parlementaire"

La dirigeante de 68 ans a également dénoncé "un coup d'Etat parlementaire" commis par le Sénat, qui a voté l'impeachment à une large majorité de 61 voix sur 81.

"Le Sénat a pris une décision qui entre dans l'histoire des grandes injustices. Il a commis un coup d'Etat parlementaire", a déclaré l'ancienne guérillera, réaffirmant son "innocence". 

Accusée de maquillage des comptes publics, Dilma Rousseff a été destituée ce mercredi par les sénateurs brésiliens, qui ont voté l'impeachment au terme d'une procédure juridico-politique hautement controversée. Malgré sa destitution, Dilma Rousseff conserve ses droits civiques, et donc le droit d'exercer des fonctions publiques.

A.S. avec AFP