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Brésil: des pluies font au moins deux nouveaux morts et des milliers de déplacés

Les secours brésiliens, dans l'État de Santa Catarina, où les pluies ont provoqué d'importantes inondations

Les secours brésiliens, dans l'État de Santa Catarina, où les pluies ont provoqué d'importantes inondations - Santa Catarina Fire Department / AFP

Des pluies diluviennes s'abattent sur plusieurs régions du Brésil depuis des jours. Un glissement de terrain survenu lundi sur une autoroute d'une région montagneuse de l'Etat du Parana a fait au moins deux morts.

Les pluies torrentielles qui touchent plusieurs régions du Brésil depuis plusieurs jours ont fait deux nouveaux morts et plus de 4000 personnes déplacées, ont indiqué jeudi les autorités.

Dans l'État de Santa Catarina (sud), les pluies ont provoqué des inondations qui ont fait deux morts: une personne a été électrocutée et une autre a été ensevelie par un glissement de terrain, selon la défense civile locale. Un pompier est toujours porté disparu.

Des images diffusées par les autorités montraient des quartiers entiers de la ville de Sao Joao Batista, inondés par la crue. Dans d'autres images on voit des pompiers apportant des secours dans les rues de la ville où l'eau est montée à hauteur des hanches.

233 morts en février

À ce jour, les autorités de Santa Catarina ont fait état de plus d'un millier de déplacés tandis que dans l'État de Bahia (nord-est), plus de 4.000 personnes ont été contraintes de quitter leurs foyers.

Un glissement de terrain survenu lundi sur une autoroute d'une région montagneuse de l'État du Parana a fait au moins deux morts.

Jeudi, les pompiers continuaient de rechercher des disparus sous la boue. Leur nombre "a été réduit à moins de trente", a indiqué le gouvernement du Parana. Initialement, les autorités estimaient à "entre 30 et 50" le nombre de personnes portées disparues.

Au mois de février, 233 personnes ont été tuées à Petropolis, dans une région montagneuse près de Rio de Janeiro, par des glissements de terrain et des inondations.

A.G avec AFP