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Brésil

Au moins 10 morts et 21 disparus au Brésil après d'importantes intempéries

Dans le sud du Brésil, plusieurs localités isolées sont privées d'aide après l'effondrement de ponts ou des glissements de terrain ce mercredi 1er mai.

Les intempéries dans le sud du Brésil, où le président Lula a prévu de se rendre ce jeudi 2 mai, ont fait au moins dix morts selon les autorités locales, qui précisent que 21 personnes sont encore portées disparues.

Près de 3.400 personnes, dans plus de 100 municipalités de l'État du Rio Grande do Sul, ont été évacuées, la plupart transférées dans des hébergements d'urgence, a indiqué la Défense civile qui fait état de 19.110 sinistrés et 11 blessés.

"Nous sommes confrontés à la pire catastrophe de l'histoire de notre État", a déclaré le gouverneur du Rio Grande do Sul, Eduardo Leite, lors d'une conférence de presse.

Des précipitations atteignant des niveaux inédits dans certaines régions sont encore prévues dans les prochains jours, a-t-il souligné.

25 morts en fin mars

Les morts ont été recensés dans différentes municipalités: Encantado, Itaara, Pantano Grande, Paverama, Salvador do Sul, Santa Cruz do Sul, Santa Maria et Segredo, a déclaré un porte-parole de la défense civile.

Depuis mardi 30 avril, la protection civile concentre ses efforts sur le sauvetage des familles piégées dans leurs maisons, souvent réfugiées sur les toits.

Eduardo Leite a demandé au gouvernement fédéral des moyens aériens et précisé que des équipes d'intervention rapide sont mobilisées pour intervenir dans les situations "présentant un risque pour la vie". Le président Lula a ordonné l'envoi d'aide, attribuant la catastrophe au "changement climatique qui affecte la planète".

Les forces armées sont également engagées dans le sauvetage de personnes dans des zones difficiles d'accès.

Dans l'État du Rio Grande do Sul, quelque 130.000 personnes sont privées d'eau potable et les services de téléphonie et d'internet sont interrompus dans au moins 60 municipalités. Fin mars, de fortes pluies dans le sud-est du Brésil avaient causé la mort de 25 personnes dans les États de Rio de Janeiro et d'Espirito Santo.

A.G avec AFP