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Une élue de Seine-et-Marne dans le nouveau gouvernement centrafricain

Antoinette Montaigne lors d'une réunion au ministère français de l'Immigration, en 2009.

Antoinette Montaigne lors d'une réunion au ministère français de l'Immigration, en 2009. - -

Conseillère municipale, Antoinette Montaigne a été nommée ministre de la Communication dans le gouvernement de transition de Centrafrique.

Antoinette Montaigne était encore lundi matin simple conseillère municipale de Bussy-Saint-Georges en Seine-et-Marne, elle s'est envolée le lendemain direction Bangui pour prendre son nouveau poste de ministre de la Communication dans le gouvernement de transition de Centrafrique. Cette élue UMP déléguée à la coopération décentralisée possède la double nationalité française et centrafricaine.

Le Premier ministre centrafricain André Nzapayeke a formé lundi son nouveau gouvernement de transition, qui compte sept femmes. Les ministres sont à la fois de proches de l'ex-rébellion Séléka et des milices chrétiennes, ainsi que de figures connues de la politique centrafricaine.

"Très engagée sur les questions de coopération".

"C'est un poste qu'elle mérite, une vraie reconnaissance de son travail", estime Hugues Rondeau, le maire de Bussy-Saint-Georges, tout en soulignant que sa tâche ne serait "pas facile". Il rappelle qu'elle est "très engagée sur les questions de coopération". Elle était en effet représentante du Conseil des Centrafricains à l'étranger et avait notamment mené plusieurs projets de coopération comme l'installation d'un réseau Internet dans la ville de Mbaïki, dans le sud-ouest de la Centafrique, et des collectes alimentaires.

Antoinette Montaigne travaillera avec la nouvelle présidente de transition, Catherine Samba-Panza, élue le 20 janvier.

La Centrafrique est en proie à des violences interreligieuses et à une crise humanitaire sans précédent, avec des centaines de milliers de déplacés, dont 400.000 dans la capitale Bangui, soit la moitié de la population de la ville. La France y est présente militairement à travers l'opération Sangaris lancée début décembre.

K. L avec AFP