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Un collectif d'avocats saisi à Paris pour défendre Gbagbo

Laurent Gbagbo à l'Hôtel du Golf, lundi après son arrestation. Un collectif de cinq avocats a été constitué à Paris pour défendre le président déchu de Côte d'Ivoire Laurent Gbagbo et son épouse Simone, qui ont été capturés lundi par les forces de son riv

Laurent Gbagbo à l'Hôtel du Golf, lundi après son arrestation. Un collectif de cinq avocats a été constitué à Paris pour défendre le président déchu de Côte d'Ivoire Laurent Gbagbo et son épouse Simone, qui ont été capturés lundi par les forces de son riv - -

PARIS (Reuters) - Un collectif de cinq avocats a été constitué à Paris pour défendre le président déchu de Côte d'Ivoire Laurent Gbagbo et son...

PARIS (Reuters) - Un collectif de cinq avocats a été constitué à Paris pour défendre le président déchu de Côte d'Ivoire Laurent Gbagbo et son épouse Simone, qui ont été capturés lundi par les forces de son rival Alassane Ouattara.

Dans un communiqué diffusé à Paris, la fille du président sortant, Marie-Antoinette Singleton, précise avoir demandé aux avocats Jacques Vergès, Roland Dumas, Gilbert Collard, François Epoma et Habiba Touré de défendre son père.

Elle leur demande d'étudier les conditions de légalité de l'arrestation de Laurent Gbagbo et de l'intervention de l'armée française qui a agi, selon elle, "en dehors du cadre de la résolution 1975 du Conseil de sécurité de l'Onu".

Marie-Antoinette Singleton, qui vit aux Etats-Unis, affirme que la détention de ses parents et de leurs proches "est un calvaire de violences et d'humiliations", contrairement aux affirmations officielles.

Alassane Ouattara a annoncé mercredi que son rival Laurent Gbagbo, capturé lundi, avait été transféré de l'hôtel du Golf à Abidjan vers une villa "sûre" ailleurs dans le pays.

Selon Europe 1, il a été transféré à bord d'un hélicoptère de l'Onu vers Korhogo, dans le nord de la Côte d'Ivoire.

Lors d'une conférence de presse dans la capitale économique ivoirienne, il a ajouté que Laurent Gbagbo serait traité "avec tous les égards dus à un ancien chef de l'Etat".

Alassane Ouattara, qui a dit vouloir engager des poursuites contre le président sortant, a ajouté qu'il allait demander à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye d'enquêter sur les massacres commis depuis l'élection présidentielle du 28 novembre dernier.

Gérard Bon, édité par Yves Clarisse